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Bruxelles: des maraîchers ont manifesté provoquant des embarras de la circulation

Plus de 150 véhicules de marchands ambulants, selon l'estimation de la police, et environ 200 selon les organisateurs ont défilé en cortège, lundi, entre 16h00 et 18h00, dans le nord de Bruxelles pour exprimer leur colère contre les mesures restrictives imposées aux marchés.

Des banderoles portant des messages du type "Touche pas à mon marché ! " ou "Conditions à la con. Ouvrez-nous les marchés." avaient été accrochés sur les camionnettes et camions du cortège. Les manifestants sont partis du parking C du Heysel et ont emprunté l'avenue Houba de Strooper, le boulevard Emile Bockstael et la chaussée de Ninove avant de reprendre l'autoroute pour rentrer chez eux. D'importants embarras de circulation ont accompagné l'action.Il s'agit d'une initiative qui part de la base et qui n'est pas organisée par les associations du secteur.

Elle a cependant rassemblé des marchands ambulants de Bruxelles, de Wallonie et de Flandre, auxquels s'ajoutent encore quelques forains.C'est la limitation à 50 étals quelle que soit la taille du marché qui crispe les marchands ambulants, surtout que les commerces ont pu rouvrir sans l'imposition de règles aussi contraignantes. "Nous sommes en plein air et nous devons normalement avoir des allées de quatre mètres de large pur laisser passer les secours, alors que dans les grands magasins les gens se croisent en intérieur dans des allées de moins de deux mètres", remarque Alain Bielen, porte-parole pour les francophones du groupe.

Les règles imposées aux marchands ambulants sont perçues comme injustifiées et les travailleurs du secteur ont l'impression d'être victimes d'un manque de considération, alors même que l'été est leur saison la plus favorable. M. Bielen relève par ailleurs que les marchés sont aussi des intermédiaires de choix pour les circuits courts des producteurs locaux. "On veut la réouverture de tous les marchés pour tous et tout de suite, pas seulement pour l'alimentaire", ajoute encore Alain Bielen. "On a prouvé qu'on était des bons élèves en matière d'hygiène".

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