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Cas de méningite dans une école d'Anderlecht: une situation "dramatique" évitée selon le directeur de l'établissement

Plusieurs parents d’élèves de l’Institut Notre-Dame Willemyns, à Anderlecht, ont pris contact avec notre rédaction ce samedi soir pour nous avertir d’un cas de méningite dans l’école. "Campagne préventive d'administration d'antibiotiques en cours contre la méningite dans une école à Anderlecht. Tous les élèves ont été rappelés d'urgence", nous a notamment écrit Christine, maman de trois élèves de l’école, via le bouton orange Alertez-nous.


"Ils nous ont un peu informés quant aux symptômes, à ce à quoi on devait faire attention, aux procédures à suivre"

Lors de la fancy-fair organisée ce samedi à l’école, le directeur, après avoir eu confirmation d’un cas de méningite, a pris la parole pour convier les parents à une réunion de crise le soir-même à 20h. "On est revenu et le centre de prévention de santé de la commune s’est déplacé avec des médecines et des équipes d’infirmières. Ils nous ont un peu informés quant aux symptômes, à ce à quoi on devait faire attention, aux procédures à suivre, si éventuellement, on avait des questions ou des doutes. Maintenant se passe la campagne de prévention et les enfants reçoivent des administrations d’antibiotiques", a détaillé Christine au micro de Guillaume Fraikin pour Bel RTL.


"La nuit est encore longue"

Malgré l’efficacité des équipes sur place,Il a fallu plusieurs heures pour que tous les enfants reçoivent le traitement. "Là, ils ont organisé la campagne des plus petits aux plus grands. Ma fille de 1re maternelle a déjà reçu sa dose d’antibiotiques, là, je patiente avec mon fils qui est en 3e primaire pour ensuite attendre pour ma fille qui est en 6e primaire. Donc la nuit est encore longue", précisait la maman, non sans humour, vers 22h samedi soir.


Eviter une situation dramatique

Stéphane Rijmemans, la directeur de l'école, est satisfait de la manière dont son équipe et lui ont fait face à une situation potentiellement dangereuse. "Cela a bien été géré dans le sens où l’ensemble de l’école (il y a près de 400 élèves) a été contacté. Le fait que ça soit tombé le jour de la fancy-fair a permis de faire passer le message rapidement à l’ensemble des parents. 95% des élèves présents ont pu recevoir la dose d’antibiotiques nécessaire qui permet que la situation ne devienne pas dramatique", a-t-il expliqué.

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