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Combinaisons spatiales, nourriture lyophilisée, confinement: des étudiants de l’UCL se plongent dans la peau de vrais astronautes

Des étudiants issus de l'UCL se sont prêtés au jeu de la vie sur Mars. Pour reproduire des conditions fidèles à la planète rouge, ils se sont rendus dans une station scientifique basée dans l'Utah aux Etats-Unis. Quentin Ceuppens et Benjamin Vankelst les ont rencontrés pour le RTLINFO 13h.

C’est dans une station scientifique en plein cœur du désert de l’Utah, aux Etats-Unis, que 8 étudiants de l’UCL se sont plongés dans la peau de véritables astronautes. "Ce sont des paysages peu communs, on a une combinaison qui limite nos mouvements, on a ce bruit de la ventilation qui passe dans le casque et dans les tubes", confie Maximilien Richald, commandant de la mission "UCL to Mars", au micro de Quentin Ceuppens et Benjamin Vankelst.

Combinaisons spatiales, nourriture lyophilisée, rover tout terrain… l’illusion est parfaite. L’objectif est d’explorer les problèmes éventuels d’un futur séjour sur Mars et trouver des solutions. "Evidemment, il est un peu tôt pour se dire qu’on doit quitter la Terre, assure Michael Saint-Guillain, sous-commandant de la mission "UCL to Mars". Je pense que l’objectif principal est surtout scientifique. Il est de constamment se poser de nouvelles questions, d’aller vers l’inconnu, tout simplement. Il y a beaucoup de choses que l’on n’aurait pas pu découvrir si des gens n’avaient pas fait de la recherche purement exploratoire, c’est-à-dire sans but final, sans motivation derrière ou sans projet concret."


Etudier les réflexes

La mission de 15 jours a permis de tester une méthode de cartographie par drone, d’étudier les composés chimiques des sols et même de créer un potager sans terre, économe en eau. "On a aussi étudié les effets du confinement sur la mémoire à court terme sur les réflexes, explique Bastien Baix, ingénieur en chef de la mission "UCL to Mars". Tous les jours, tous les matins, on avait une petite routine qui était de faire un exercice de réflexe. On devait appuyer sur un bouton le plus vite possible après qu’il soit devenu rouge. On notait les temps au fur et à mesure de la mission. Le but était de voir quelle est l’évolution de la mémoire et des réflexes tout au long de la mission, voir si ça déclinait ou si ça s’améliorait."

Outre la nourriture en poudre matin, midi et soir, le plus dur semble avoir été l’isolement dans cette station d’à peine 50 mètres carré au sol, dont ils ne pouvaient sortir qu’en combinaison spatiale. Les résultats de leurs études seront exploités par l’UCL avant d’être transmis à l’association Mars Society.

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