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Deux policiers poignardés à Schaerbeek: les premières informations sur Hicham D., l'homme interpellé

Hicham D., l'homme de nationalité belge âgé de 43 ans qui a poignardé deux policiers mercredi à Schaerbeek, serait un ancien militaire. D'après le parquet fédéral, son geste est un potentiel attentat terroriste. Le juge d'instruction, spécialisé en matière de terrorisme décidera ultérieurement de son maintien en détention éventuel. Son domicile a été perquisitionné, aucune arme ni explosif n'a été trouvé.

Un homme armé d'un couteau a agressé deux policiers ce mercredi matin en pleine rue à Schaerbeek. L'un a été blessé au cou et l'autre dans la région abdominale. Leurs jours ne sont pas en danger.

D'autres policiers en patrouille ont maîtrisé l'individu en lui tirant dans la jambe. Durant son interpellation, l'agresseur a blessé un autre officier de police et lui a cassé le nez.


Les premières informations du parquet fédéral

Le parquet fédéral, compétent en matière de terrorisme, s'est saisi du dossier. Dans un communiqué, le parquet évoque d'ailleurs la piste terroriste. "Les résultats provisoires de l’enquête montrent qu’il s’agirait d’un possible attentat terroriste", précise le document.

L'agresseur est Hicham D., né le 26 avril 1973 et de nationalité belge, révèle le parquet fédéral. Une source judiciaire indique à l'agence Belga qu'il pourrait s'agir d'un ancien militaire. D'après nos confrères de la RTBF, l'homme aurait servi dans l'armée jusqu'en 2009 et aurait eu des contacts avec des combattants partis en Syrie. En 2004, il aurait aussi été candidat sur les listes d'un parti politique d'inspiration islamique, disparu depuis lors.

Une perquisition a été menée au domicile du prévenu Hicham D., situé Schaerbeek, avenue de la Reine. Aucune arme ni explosif n'a été trouvé. "Pour l’instant, il n’est pas possible de donner plus d’informations concernant les résultats de cette perquisition", informe le parquet.




Retour sur les attaques terroristes en Belgique

La Belgique, qui a été la cible le 22 mars d'attentats revendiqués par l'organisation Etat islamique (EI), qui ont fait 32 morts à l'aéroport et dans le métro de Bruxelles, reste sous la menace terroriste, comme les pays voisins.

D'autant plus que le pays, qui fait partie de la coalition internationale anti-EI, a été l'un des plus grands pourvoyeurs de combattants étrangers partis en Syrie. La Belgique, et en particulier nos policiers et militaires, fait régulièrement l'objet de menaces par la propagande de l'EI sur des réseaux cryptés comme Telegram.

Le 6 août, deux policières avaient été blessées à la machette à Charleroi (sud) par un Algérien de 33 ans criant "Allah Akbar" qui avait été abattu par les forces de l'ordre.

Le 7 septembre c'est à Molenbeek, commune considérée comme un foyer de l'islamisme radical, que deux policiers avaient été attaqués au couteau sans toutefois être blessés, grâce au port d'un gilet pare-balles. L'auteur des faits, inculpé pour tentative de meurtre, est un homme d'origine maghrébine qui était connu des services de police sous une dizaine de pseudonymes, mais sans lien avéré avec la mouvance islamiste d'après le parquet de Bruxelles.

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