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Nos journalistes ont embarqué à bord d'un C-130: voici comment le défilé aérien est synchronisé (vidéo)

Le passage des appareils de la "Composante Air" de l'Armée a été particulièrement apprécié par le public ce dimanche à l'occasion du défilé de la fête nationale. Des avions de chasse, des hélicoptères et les fameux C-130. L'une de nos équipes a pu embarquer à bord de l'un d'entre eux. Histoire de comprendre comment on synchronise ce type de défilé aérien.

Il est 15h30 lorsque les trois C130 décolle de la base militaire de Melsbroek le timing est serré, chaque pilote doit respecter des consignes précises pour le défilé aérien soit un succès. Et c’est l’un a côté de l’autre que les trois avions imposants survolent la tribune royale.

"Entre formations, il y a 20 à 30 secondes pour laisser un peu d’espace. Les vitesses ne sont pas les mêmes. Les C130 par exemple et les autres avions de transport ont la même vitesse. Mais les F16 vont plus vite tandis que les hélicoptères vont moins vite", indique Peter, un des commandants de bord de la formation C130.

D’où la difficulté pour coordonner l’ensemble en vue du passage au-dessus du palais royal. De plus les avions décollent de bases différentes. Florennes et Kleine Brogel pour les F16, Melsbroek pour les avions de transport, Beauvechain pour les hélicoptères et les avions d’entrainement. L’ensemble doit défiler selon un ordre précis.

"L’exercice est assez complexe. Il y a différents types d’avions qui décollent de différentes bases, avec différentes vitesses et différents itinéraires. Le défi est de se retrouver tous au bon moment, à la bonne altitude au-dessus de la tribune royale. Il y a des répétitions qui se font. Des équipages l’ont déjà fait les années précédentes", explique Tanguy Flamant, commandant de la 15e Wing transport aérien.

Et c’est avec beaucoup de fierté que les pilotes et les équipages participent au défilé de la fête nationale. Le rendez-vous est déjà donné l’année prochaine.

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