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Demandes d'asile: la Plateforme citoyenne cesse ses activités au parc Maximilien

La plateforme citoyenne a décidé d'arrêter cette semaine ses activités au parc Maximilien, ce parc bruxellois où campent les demandeurs d'asile en attente de l'examen de leur dossier par l’Office des étrangers. Elle ne souhaite pas que ce camp se présente comme une solution durable et serve ainsi d'alibi à l'inaction des autorités, c'est ce que la plateforme indique dans un communiqué.

La Plateforme citoyenne de soutien aux réfugiés "refuse de servir d'alibi à l'inaction des autorités", c'est pourquoi elle cessera dès cette semaine ses activités au parc Maximilien à Bruxelles, tout en organisant des relogements en familles d'accueil, annonce-t-elle dans un communiqué mardi. Un espace de rencontre en journée sera aussi aménagé à proximité du parc.


"Nous avons reçu 500 propositions de familles prêtes à accueillir des personnes dans l'attente de leur rendez-vous à l'Office des étrangers"

"Nous avons reçu 500 propositions de familles prêtes à accueillir des personnes dans l'attente de leur rendez-vous à l'Office des étrangers"
, précise Véronic Thirionet, membre de la Plateforme. "Nous procédons à des vérifications pour analyser notamment les différentes localisations, car il est important de rester en région bruxelloise." Le relogement doit débuter cette semaine.


"Nous refusons d'être l'alibi du gouvernement: un camp ne sera jamais une solution acceptable"

La décision de cesser les activités s'est imposée car "le camp s'installe comme une solution durable", et serait devenu "de facto une extension de la solution d'accueil insuffisante mise en place par les autorités", ajoute-t-elle. "Il est de plus en plus clair pour nous que si nous restons au parc, le fédéral ne prendra pas ses responsabilités. Nous refusons d'être l'alibi du gouvernement: un camp ne sera jamais une solution acceptable", affirme Elodie Francart, porte-parole de la Plateforme citoyenne. L'organisation mettra aussi en place un espace en journée, à proximité du parc, pour permettre aux citoyens et réfugiés de se rencontrer. Les différents activités qui étaient organisées jusqu'à présent y seront aussi relocalisées, comme l'école ou l'aide juridique.

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