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Émeutes à Bruxelles: les fauteurs de troubles font-ils partie d'une même bande?

Suite aux nouveaux incidents qui ont éclaté samedi à Bruxelles, dans le quartier Louise, 11 personnes ont fait l'objet d'une arrestation judiciaire. Quatre ont été mis à la disposition du parquet (Un majeur et trois mineurs). Ils ont été libérés sous conditions à l'exception d'un mineur qui a été présenté au juge de la jeunesse. Il y a aussi eu 60 arrestations administratives.

Il y a eu trois épisodes de violences en deux semaines dans la capitale, et forcément cette question: sont-ils liés? Les fauteurs de trouble font-ils partie d'une bande? La réponse n'est pas claire. 

Notre journaliste, Céline Praile, a fait état de quelques informations sur le profil des casseurs et leur provenance ce lundi matin sur Bel RTL. Quelques policiers de terrain auraient reconnu des casseurs lors des trois incidents. Les vandales présumés sont pour la plupart des jeunes, qui ont entre 15 et 18 ans. 

Ils sont connus de la police, presque tous sont des multi-récidivistes. Parmi les personnes identifiées, selon les informations communiquées par le parquet, une grosse vingtaine vient de différents quartier de la région bruxelloise, une petite vingtaine est issue de Flandre et deux personnes viennent de Wallonie.

Le bourgmestre de Saint-Gilles, Charles Picqué, souhaite mettre en place une banque de données qui permettrait d'identifier plus facilement différents protagonistes, et d'appliques des sanctions "exemplaires".


Un outil pour scruter les réseaux sociaux

Les casseurs de samedi au quartier Louise n'étaient pas des participants de la manifestation. Ils ont profité de l'événement pour se cacher dans le cortège. Ils auraient répondu à un appel passé sur les réseaux sociaux

La police est à la recherche d'images des incidents de samedi pour vérifier si les auteurs étaient déjà présents lors des émeutes du 11 et du 15 novembre.

L'enquête doit encore vérifier si il a un lien entre ces personnes, si elles sont organisées en réseau. Un outil pour scruter les réseaux sociaux et débusquer ce genre d'appel à la violence devrait être opérationnel pour la police d'ici la fin de l'année.

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