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Comment le personnel de l'hôpital Saint-Pierre a-t-il vécu la nuit sous haute sécurité?

Avant la case prison, Salah Abdeslam a passé la nuit dernière à l’hôpital, où il a été soigné à la jambe. Hôpital Saint-Pierre placé, évidemment, sous très haute sécurité comme l’expliquent Nathanaël Pauly et Didier Clippe.

Un convoi sécurisé a quitté l’hôpital Saint-Pierre ce samedi matin vers 7h. Dans les deux ambulances se trouvaient Salah Abdeslam et Amine Choukri, blessés et arrêtés vendredi à Molenbeek. Les deux hommes ont passé la nuit à l’hôpital pour être soignés. "Les blessures étaient légères et la nuit s’est bien passée, mais je ne répondrai pas outre mesure à cette question, parce que là c’est le secret médical qui prime", a indiqué Patrice Buyck, directrice générale du CHU Saint-Pierre au micro de Nathanaël Pauly pour le RTLinfo 13 heures.


"Nous avons fait le tour de l’hôpital pour inciter les visiteurs à partir plus tôt"

L’hôpital a été informé de l’arrivée des deux hommes à la fin de l’opération policière. Des mesures de sécurité exceptionnelles ont rapidement été mises en place. Tous les accès à l’hôpital ont été fermés, les visiteurs ont été invités à quitter les lieux. "Nous avons fait le tour de l’hôpital pour inciter les visiteurs à partir plus tôt, parce que comme les mesures étaient exceptionnelles, il fallait s’occuper prioritairement de la sécurité de tout le monde. Mais à part ça, les patients ont eu leurs soins comme d’habitude, les repas comme d’habitude, donc les autres unités n’ont pas été perturbées par rapport à ça", a ajouté la directrice de l’hôpital.


"Il n’y a pas eu de contact avec d'autres membres du personnel, ni patients, ni visiteurs"

Le quartier a été bouclé toute la nuit par de nombreux policiers et l’unité de soins dans laquelle les deux blessés ont été soignés était également très sécurisée. "La prise en charge a été faite par un minimum de soignants, un minimum de médecins, ce qu’il fallait pour bien soigner les blessures, mais à part ça, il n’y a pas eu de contact avec d'autres membres du personnel, ni patients, ni visiteurs", a précisé Mme Buyck.

Cette situation, l’hôpital s’y était déjà préparé depuis quelques mois, en recevant notamment les conseils des hôpitaux de Paris.

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