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Ils tentent à deux d'en finir mais il est sauvé in extremis: Patrick devra répondre de l'assassinat par empoisonnement de Sarah

Les deux amants s'étaient rencontrés dans une clinique quelques semaines plus tôt.

La rencontre de Sarah E. et Patrick T. date d'avril 2016. À l'époque, ils veulent tous les deux de soigner leur mal-être à la Clinique de La Ramée à Uccle.

Mais après quelques semaines, ils tentent de mettre fin à leur jours en s'injectant un mélange de médicaments. Comme Patrick est infirmier, c'est lui qui effectue les injections. Sarah, qui avait déjà fait 6 tentatives de suicide auparavant, décède mais son amant, plus robuste, est sauvé in extremis. Une voisine et collègue de travail s'inquiète de ne pas le voir au travail ce 21 juin 2016 et se rend à l'appartement de Patrick T. à Schaerbeek où elle trouve les deux corps inanimés.  

Le dossier judiciaire va sans doute être renvoyé devant la cour d'assises de Bruxelles et Patrick T. devra répondre de l'assassinat par empoisonnement de Sarah E.

Aujourd'hui, il se demande comment il en est arrivé à vouloir se suicider. "M. Patrick T. se demande si Sarah E. ne s’est pas servie de lui. À la base, ce n’était pas 'son projet', mais l’idée a fini par se distiller dans son esprit", confie Me Jean-Louis Gilissen, l’avocat Patrick T. à La Capitale.  

Ses sentiments amoureux pour Sarah l'auraient mené à commettre l'irréparable. L'infirmier de 60 ans n'a jamais nié avoir injecté le cocktail létal à sa compagne puis à lui-même. Il a passé près d'un mois en détention préventive et attend désormais son procès.  

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