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Utiliser les transports en commun à l’heure de pointe peut avoir son lot de désagréments. D’autant plus dans les stations très fréquentées de la capitale. Ce matin, à Bruxelles-Midi, il n’y avait plus une seule place sur les quais.
Un quai de métro qui ressemble à l’ouverture d’un magasin un jour de solde...C’était ce matin dans la station Bruxelles-Midi. Véronique en a profité pour envoyer une photo à la rédaction
Une des stations les plus fréquentée de la ville
L’affluence sur la photo est impressionnante. Le service de presse de la STIB nous précise d’emblée que "Bruxelles Midi, avec les trains nationaux et internationaux en plus des transports en commun, est une des stations les plus fréquentée de la ville". Et pour ne rien arranger, ce matin, deux incidents ont perturbé le trafic. "Un défaut d’aiguillage a suscité des problèmes sur la ligne 1. Cela a duré moins d’une heure, mais à ce moment de la journée le moindre problème prend de grosses proportions" nous explique un des porte-parole de la société. "Deuxième chose, nous avons dû retirer une rame du réseau pour un problème technique". Et Véronique de confirmer. "Le problème survient deux ou trois fois par mois. Dès qu'il y a un retard sur une rame, cela a un effet. Un métro qui manque et les gens s'agglutinent sur le quai".
Une seule rame vous manque...
En pleine heure de pointe, les métros sont tellement saturés qu’il suffit d’une rame en moins pour perturber tout le système. Mais Véronique soulève un autre problème : "Quand il y a autant de monde sur les quais et qu'on arrive en escalator, on est complètement coincé. L'escalator continue d'avancer mais il n'y a pas de place. On a foncé dans le tas comme des taureaux mais il y a eu des chutes". Imaginez la scène. Le quai est rempli mais vous arrivez en escalator. Il n’y a pas une place mais l’escalier roulant continue d’avancer. Vous n’avez pas d’autre choix que de bousculer tout le monde.
"D'habitude, je suis en bas et voir ces gens m'amuse"
Véronique est une habituée de cette station à l'heure de pointe. "Mais d'habitude, je fais partie de la masse qui attend sur le quai. A chaque fois que le problème se produit, je vois les gens qui arrivent en escalator et qui ne savent pas où se mettre. C'est cocasse et cela me fait rigoler mais aujourd'hui, c'est moi qui me retrouvais dans cette situation". Comment faire alors pour s'en sortir? "Vous n'avez pas le choix. Une fois arrivé en bas, on est obligé de faire des grands pas en arrière pendant que l'escalator avance. Mais à un moment, il y a quelqu'un qui arrive derrière vous et on ne peut plus reculer. Dans ce cas, les gens tombent comme des quilles au bowling". Mais Véronique, ce matin, n'avait pas l'intention de tomber. "Avec deux-trois personnes, on a fait les boeufs. On est rentrés dans la foule pour que les gens bougent".
Des équipes pour interdire l’accès aux escalators
Comment ce genre de problème est-il géré par la STIB ? "Si on constate des soucis, on envoie une équipe sur place. Ils vont alors aiguiller les passagers et éventuellement empêcher l’accès aux escalators". Dans une station aussi fréquentée que la gare du midi, des employés de la STIB sont même présents en permanence pour pouvoir intervenir plus vite. "Ce matin, on a envoyé des gens sur place mais le temps qu’ils arrivent, le quai s’était vidé et le problème résolu."
