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La "BOUM 2" est maintenue par ses organisateurs: "Aucune raison de nous empêcher de faire cet événement"

La "Boum 2" est maintenue le 1er mai. Le collectif l'Abîme qui avait déjà organisé une première fête dans le Bois de la Cambre le 1er avril estime qu'il n'y a aucune raison d'annuler cet événement en extérieur. A la première Boum, la police était intervenue pour disperser les participants. Il y avait eu des blessés et des arrestations.

Le collectif L'Abîme, derrière la fête "La Boum 2" prévue le 1er mai au bois de La Cambre, a appelé mercredi après-midi vers 15h00 la Sûreté de l'Etat et a pris contact par mail jeudi vers 19h00 avec le cabinet de la ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden. Cette dernière avait affirmé mercredi matin en commission de la Chambre que les autorités belges ne parvenaient pas à entrer en contact avec des représentants du groupe. Dans leur mail à la ministre, les représentants de L'Abîme affirment ne pas trouver trace d'une prise de contact sur leurs multiples réseaux sociaux. "La police bruxelloise essaye de contacter les organisateurs pour les décourager d'organiser cet événement le 1er mai", avait expliqué Mme Verlinden en commission.

"Dans la mesure où on respecte les dernières règles sanitaires avec des groupes de 10 en extérieur, je ne vois pas pourquoi on devrait repousser l'événement", réagit jeudi soir un porte-parole du collectif L'Abîme. "Ce principe de fête en extérieur est le premier domino à faire tomber, après le reste suivra à l'extérieur: les terrasses, la culture... Le gouvernement a utilisé la peur avec nous et maintenant ses arguments ne tiennent pas la route scientifiquement. Il n'a aucune raison de nous empêcher de faire cet événement en extérieur au bois de la Cambre. Il pourrait se passer calmement. Après si ça déborde, ce sera justement parce qu'il aura été interdit, parce que c'est un symbole...", ajoute-t-il.

Le 1er avril, une première "Boum", considérée alors comme un canular, avait rassemblé au bois de la Cambre entre 1.500 et 2.000 personnes, selon l'estimation de la police, qui avait fait usage de la force pour disperser les participants. Le collectif L'Abîme a organisé une seconde fête le 2 avril et a repris à son compte le nom "La Boum" du premier événement pour sa nouvelle fête illégale prévue le 1er mai.

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