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Les syndicats d'Aviapartner et leurs sympathisants ont mené mardi une action dans le hall des départs de Brussels Airport, faisant clairement comprendre que la grève se poursuivrait tant que leurs exigences n'étaient pas rencontrées. Ils affirment néanmoins espérer qu'un accord pourra être trouvé en ce sixième jour de grève. Les négociations avec la direction ont repris à 12h30.
Soutien public des confrères des autres sociétés du secteur
Les travailleurs grévistes d'Aviapartner ont reçu mardi à 11h le soutien public de confrères de Swissport, Brussels Airport, DHL, mais aussi de membres de la fédération internationale des ouvriers du transport (ITF) et des secteurs portuaire et pétrochimique. "Nous avions besoin de sentir le soutien de tous ces gens autour de nous. C'est important tant pour les employés d'Aviapartner que pour les négociateurs", a commenté Sandra Langenus du syndicat socialiste.
140 vols annulés
A la suite de la grève chez le bagagiste Aviapartner, en cours depuis jeudi dernier, au moins 140 vols sur 620 prévus sont annulés à l'aéroport de Bruxelles mardi. Ce nombre pourrait encore légèrement augmenter, indique une porte-parole de l'aéroport. Les passagers sont invités à suivre les instructions des compagnies aériennes afin de savoir s'ils doivent aller à l'aéroport. Les personnes ayant dû abandonner leurs bagages à cause de la grève ne doivent par contre pas s'y rendre. Il s'agit d'environ 1.500 valises. "Un certain nombre de passagers ont été contraints d'abandonner leurs bagages jeudi et vendredi. Ils reviennent à l'aéroport pour voir s'ils peuvent les récupérer. Mais ce n'est pas encore le cas. Ils restent bloqués tant qu'Aviapartner est en grève", précise la porte-parole de l'aéroport de Bruxelles. Il s'agit du sixième jour de grève chez le bagagiste.
Le travail ne reprendra pas avant mercredi au plus tôt chez AviaPartner. Les discussions de lundi, qui ont continué en soirée, entre direction et syndicat n'ont pas abouti. "On ne peut pas dire que la direction ait mis de l'eau dans son vin", estimait en substance Fouad Boughrine, du syndicat libéral. "Lorsque nous avons vu les contre-propositions lundi matin, nous avons dû constater à notre grand étonnement et à notre grande frustration qu'elles étaient encore moindres que les précédentes. Par exemple, les 30 contrats pour les intérimaires avaient été ramenés à 20", expliquait le responsable syndical. Syndicat et direction doivent se mettre d'accord sur 22 points. En attendant, on entame le sixième jour de grève et les concurrents en profitent. Les associations de défense des consommateurs introduisent, elles, des plaintes.
