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Après les émeutes à Bruxelles, Rudi Vervoort pointe du doigt l'un des problèmes qui touche la police

Comment éviter de nouveaux débordements dans la capitale? Le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort demande des renforts, au moins 500 policiers. Bruxelles est-elle en sous-effectif? Reportage de Loïc Parmentier et Ekin Ercan.

Au départ, une déclaration de Rudi Vervoort, ministre-président bruxellois à la recherche de policiers dans sa région: "Il manque un peu plus de 500 policiers si on regarde l’effectif par rapport à la norme qui démontre très clairement qu’il y a un déficit à Bruxelles."

Et pour confirmer ce chiffre avancé par le patron de la région bruxelloise, nous nous sommes plongés dans un document officiel fourni par la police générale. Pour la zone de Bruxelles Ixelles, l’ effectif prévu s’élève à 2510 policiers. Dans les faits, ils ne sont que 2188. Il manque donc 322 policiers dans la capitale.


À Anvers, la situation inverse

À titre de comparaison, 2152 policiers sont prévus dans la ville d’Anvers. Dans la réalité, 2296 policiers y travaillent, soit 144 de plus. Mais un point commun : les deux villes ont toutes les deux connues des incidents ou émeutes récemment. Pour Bruxelles, samedi et mercredi dernier. Pour la ville d’Anvers, c’était au mois d’octobre. Des affrontements entre la communauté kurde et la communauté turque.

Arrive alors la critique politique du ministre-président bruxellois : "Il y a eu des émeutes à Anvers courant du mois d’octobre avec, aussi, des événements d’une grande violence. J’ai pas entendu le ministre de l’Intérieur s’émouvoir de la situation."

Hier, le gouvernement fédéral a annoncé un plan tolérance zéro à Bruxelles. Les trois partis flamands critiquent le laxisme des autorités bruxelloises. De leur côté, les responsables de la capitale politique demandent seulement que l’effectif de leur police soit remplie.

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