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La société de voitures partagées Zipcar quitte Bruxelles

La société de voitures partagées Zipcar quittera Bruxelles le 28 février, a-t-elle annoncé mardi à ses clients. "Je suis utilisateur Zipcar à Bruxelles (voitures partagées) et je viens de recevoir, comme tous les utilisateurs, un email notifiant l'arrêt de leur services à Bruxelles après le 28 février prochain. Je les ai appelés et m'ont confirmé l'information mais sans donner d'explication. A l'heure où on veut supprimer les voitures à Bruxelles et pousser les gens à utiliser les voitures partagées, c'est assez surprenant !", a réagi Grégory via le bouton orange Alertez-nous.

L'entreprise disposait d'une flotte de 250 véhicules.

Zipcar avait lancé ses activités dans la capitale en septembre 2016. Paris a également fait l'objet d'une communication similaire.


Pourquoi un tel revirement ?

Tous les contrats actuels de membre seront donc clôturés à partir de cette date et il ne sera plus possible de réserver un véhicule dès le 1er février à minuit, précise Zipcar dans un courriel envoyé à ses clients. Ces derniers sont invités à contacter le service clientèle par email (service@zipcar.be) s'ils ont des questions.

La société de voitures partagées avait encore annoncé une extension de sa zone d'activité à Bruxelles en septembre dernier. "Nous sommes particulièrement impliqués dans la mobilité bruxelloise et nous ne sommes pas près de nous arrêter. La mobilité, c'est créer de l'innovation, et nous avons hâte de relever les défis qui nous attendent", se vantait-elle alors.

L'entreprise est une filiale d'Avis Budget Group, groupe de location de véhicules. Elle se dit être le plus grand réseau d'autopartage au monde, avec plus d'un million d'abonnés. Son modèle permet d'utiliser une voiture sans l'avoir réservée au préalable et de la laisser ensuite ailleurs dans la ville, au sein de la zone d'activité.


Le ministre Pascal Smet "regrette"

Le ministre bruxellois de la Mobilité Pascal Smet (sp.a) regrette le départ de la société de voitures partagée. Il s'interroge sur les motifs de cette décision. "Nous regrettons ce départ soudain de Bruxelles, effectif aussi à Barcelone et Paris. Cela semble dicté par des raisons économiques mais nous serons intéressés de connaître les raisons qui ont poussé Avis à prendre cette décision", a commenté le cabinet du ministre bruxellois, interrogé à ce propos.

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