Accueil Actu

Le CD&V répond "non" à Laurette Onkelinx: cela mènerait à "une francisation profonde" de Bruxelles

Bianca Debaets et Paul Delva rejettent la proposition de la cheffe de file des socialistes bruxellois Laurette Onkelinx dans Le Soir de faire de Bruxelles une "vraie Région bilingue, avec des listes bilingues", et de supprimer Cocof, Cocom et VGC.

"La VGC et la Cocof constituent précisément des ponts entre la Flandre et Bruxelles, d'un côté; la Wallonie et Bruxelles, de l'autre. C'est ainsi par exemple que la Communauté flamande investit chaque année plus de 700 millions d'euros pour l'enseignement, la culture et l'aide aux personnes. Ensemble avec la Flandre, nous construisons avec le VGC de nouvelles écoles, de nouvelles crèches et d'autres infrastructures communautaires. Tous ces lieux sont profitables à l'ensemble des Bruxellois. On le voit au travers de la diversité de nos écoles, de nos crèches et de nos temples culturels qui attirent de plus en plus de personnes non néerlandophones. Couper ce lien entre Bruxelles et la Flandre en tirant le rideau sur la VGC serait totalement déraisonnable. Bruxelles n'est pas une île. L'interaction entre Bruxelles, la Flandre et la Wallonie est importante", déclare dans un communiqué Bianca Debaets.

Pour la Secrétaire d'Etat bruxelloise CD&V, cela conduirait à un appauvrissement, car la Région n'a pas la taille ni les moyens d'assumer des compétences communautaires telles que l'enseignement, et cela mènerait à court terme une réduction de l'offre, une baisse de la qualité, et une "une francisation profonde".

"Des Communautés fortes qui continuent à investir dans une Région forte, avec un rôle important pour les commissions communautaires comme la VGC, qui connaissent le terrain bruxellois comme personne d'autre: that's the way!", ajoute le député-chef de groupe Paul Delva.


Simplifier oui, mais en retirant des pouvoirs aux 19 communes

Tous deux restent cependant disposés à aborder le sujet d'une simplification des institutions. "Mais alors tentons d'abord de régler le vrai problème, à savoir l'équilibre du pouvoir entre les 19 baronnies et la Région. Nous plaidons depuis un certain temps pour renforcer la Région en y transférant des compétences importantes exercées par les communes."

À la une

Sélectionné pour vous