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Le monument Léopold 1er décapite une cavalière

Le monument érigé en mémoire du premier roi des Belges devant le Palais de Laeken tombe en morceaux. Il n’aurait pas résisté à l’hiver rigoureux. Notre confrère Gaëtan Sgualdino a rencontré un architecte de la Régie des bâtiments.

Le monument érigé en mémoire du roi Léopold Ier en face du Palais de Laeken tombe en morceaux. Un baldaquin de 40kg environ s'est écroulé sur la statue située juste en-dessous. Une cavalière qui représente la province du Luxembourg. La dame a été décapitée. Cela fait des mois que les passants assistent à cette scène désolante.

Restauré en 2001

Pourtant, le monument n’a pas été laissé à l’abandon. Il a même été restauré en 2001. C’est bel et bien l’hiver rigureux que nous venons de traverser qui a eu raison de lui. "Le monument ne tombe pas en ruines. C’est le temps exceptionnel, les conditions exceptionnelles qui a fait cette dégradation (sic). Maintenant, c’est une architecture compliquée avec beaucoup de détails. C’est une pierre naturelle. On n’est  pas à l’abri d’une pénétration d ‘eau, d’un coup de gel. C’est vraiment un incident fortuit", explique André de Mesmacker, architecte pour la régie des bâtiments.

Le gel lui a fait perdre la tête

"Sans doute le baldaquin s’est rompu suite au très fort gel que nous avons connu en décembre 2010.  En tombant, il a emporté la tête et l’ensemble s’est retrouvé une dizaine de mètres plus bas. L’eau s’insère dans les joints et petites fissures. Son volume augmente avec le gel et exerce une pression très forte sur la pierre. Cela peut faire claquer une pierre. C’est ce qui est arrivé au monument Léopold", ajoute-t-il.

 

Aucun risque pour les passants

Malgré ce qui vient d’avoir lieu, tout risque pour les passants semble écarté. "On a procédé aux premiers repérages. On a prélevé différents éléments dont la tête de la statue  pour pouvoir la reconstituer ultérieurement ou la replacer (…) Dans les prochains jours nous allons vérifier avec un élévateur les différents éléments de cette statue afin de vérifier s’il n’y a pas de risque pour le passant. Mais il n’y a pas de risque pour le passant vu que le bâtiment est interdit. Il n’y plus de risques d’aggravations puisqu’il n’y a plus de raison d’avoir du gel", termine-t-il.

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