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Le palais de justice de Bruxelles envahi de moisissures: "Du coup, des dossiers de terrorisme sont retardés" (vidéo)

Depuis des mois, des champignons et moisissures se développent dans les locaux d'archives de l'état civil et des pièces à conviction dans le palais de justice de Bruxelles. On ignore si ces moisissures sont dangereuses pour la santé du personnel. De plus, des objets saisis pourraient être endommagés et compromettre l'avancement de nombreux dossiers, dont certains sont liés au terrorisme.

L'état de délabrement du palais de justice de Saint-Josse, dont nous vous parlions récemment, n'est pas un cas isolé. Au sein du palais de justice de Bruxelles, il y a également des locaux en piteux état. Le service des greffes a pris des photos des dossiers recouverts de champignons, quelques jours avant la fermeture des locaux, ordonnée par le président du tribunal de Première instance de Bruxelles, Luc Hennart. Et ce, au détriment de très nombreux demandeurs. "En dehors du fait que nous rencontrons pas mal de soucis en termes d'organisation de travail, nous sommes aussi confrontés au mécontentement de citoyens puisque certaines personnes sont dans l'impossibilité d'obtenir des documents qui sont des pièces uniques que nous détenons dans ces locaux", explique Nathalie Minnene, greffier chef de service au tribunal de Première instance de Bruxelles.


De multiples dossiers, dont certains sont liés au terrorisme

Les moisissures qui se développent depuis des mois dans le tribunal pourraient endommager des objets saisis. Leur isolement actuel pourrait poser problème.  Par ailleurs, des dossiers de terrorisme pourraient être concernés. "Absolument, répond Luc Hennart, président du tribunal de Première instance de Bruxelles. Les pièces à conviction sont classées quand elles entrent avec des dossiers en matière de terrorisme parmi de multiples autres dossiers".


Est-ce dangereux pour la santé?

Pour l'heure, la nature de ces champignons reste indéterminée. Le résultat des prélèvements réalisés en juin sont attendus en septembre. "Ce qui m'intéresse, c'est de savoir si oui ou non ces champignons sont dangereux pour la santé humaine, insiste Luc Hennart. Et donc, pour notre personnel".

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