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Le viaduc Herrmann-Debroux sera détruit: mais quelles seront les alternatives proposées aux navetteurs?

Quelles sont les options sur la table de la région bruxelloise si l'on devait se passer du viaduc Herrmann-Debroux ? 50.000 véhicules y transitent chaque jour pour entrer et sortir de la capitale.

Car même s'il a pu être réparé cette nuit, le sort de ce viaduc a été scellé par le gouvernement bruxellois. Il sera détruit. Mais quand ? "Nous voyons ça dans un délai en rapport au RER. Alors les nouvelles ne sont pas bonnes en provenance du RER, mais d'ici 2030 ça paraît quand-même raisonnable de penser à réinventer la mobilité", a indiqué Christophe Magdalijns, bourgmestre d'Auderghem, à notre journaliste Mathieu Col.

Autre question, si on supprime le viaduc, c'est pour faire quoi de l'espace et du boulevard ? Un projet avait déjà circulé en 2008. L'idée était alors de laisser la place à un boulevard urbain. "L'idée du boulevard urbain c'est un partage de l'espace public entre tous ses utilisateurs. Il y a des cyclistes, des piétons, des véhicules de transport public. C'est ce que nous voulons et nous avons un bel exemple, le boulevard du Souverain, qui pour nous est un modèle", a ajouté Christophe Magdalijns.

En détruisant cet ouvrage, on reviendrait aussi en quelques sortes à ce qui existait avant sa création. "Ces viaducs sont obsolètes. Donc nous demandons que la région ferme ce viaduc et qu'elle s'adresse à l'Etat fédéral pour financer sa démolition parce que c'est lui qui l'a construit", a expliqué Isabelle Pauthier, directrice de l'atelier de recherche et d'action urbaines (Arau).

Une hypothèse que ne balaie pas le bourgmestre d'Auderghem. Mais celui-ci insiste pour que, dans ce cas, les travaux soient correctement planifiés. "Nous voulons une intensification des alternatives. Ca doit monter en puissance d'ici à 2030", a confié ce dernier en plaidant pour un développement important du réseau de transports en commun.

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