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Les "Plaisirs d'hiver" font-il vraiment l'objet d'une menace? "Certains policiers ne seront pas visibles"

Yvan Mayeur, bourgmestre de Bruxelles, était l'invité de Martin Buxant vendredi matin sur Bel RTL. Il est revenu sur la sécurité déployée aux "Plaisirs d'hiver", sur lesquels pèserait une menace selon certains médias.

"Désormais, tous les événements publics font l'objet d'une analyse vraiment sérieuse, à la fois par la police mais aussi par l'OCAM. Et tous ces événements publics font l'objet d'une surveillance qui est beaucoup plus pressante et importante pour les forces de police", a indiqué Yvan Mayeur, précisant que les "Plaisirs d'hiver" ne faisaient pas plus l'objet d'une menace que d'autres événements.

Les mesures prises ne seront pas exactement similaires à celles de l'année passée. Mais cela n'a rien à voir avec le contexte. C'est plutôt "des améliorations" qui ont été apportées sur base des expériences de l'édition précédente. "On a pris des mesures, les mêmes que l'an dernier mais en les adaptant parce qu'on a constaté quelques événements qui n'étaient pas opportuns dans la manière d'organiser la sécurité. Donc on a adapté les choses et on a des mesures très particulières".

Le bourgmestre de la Ville a par ailleurs refusé de donner le nombre de policiers déployés pour l'événement, mais a précisé qu'il y en aura plus que ce qu'on pourra observer. "Certains seront visibles, en tenue, sur le site. Mais il y en aura aussi certains qui ne seront pas visibles en tant que tel, ils seront en civil".

Mercredi, le chef de corps de la zone de police Bruxelles-Ixelles, Guido Van Wymersch, et le bourgmestre de la Ville de Bruxelles, Yvan Mayeur, ont assuré que le niveau de la menace terroriste sur Bruxelles, et plus particulièrement sur les "Plaisirs d'Hiver", n'a pas été modifié.

Dans son édition datée de mercredi, le quotidien La Dernière Heure (DH) indiquait que "des informations font état d'une nouvelle menace terroriste visant directement les Plaisirs d'Hiver". La police de Bruxelles-Ixelles a demandé aux médias de lui fournir les informations dont ils disposeraient, s'ils en disposent. Dans la négative et dans l'intérêt de la population, elle demande de cesser d'alimenter le "business de la peur".

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