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Menace terroriste: les bourgmestres bruxellois veulent plus de moyens du fédéral pour assurer la sécurité

Face aux vives tensions au sein de la commune de Molenbeek, les 19 bourgmestres des communes de la Région bruxelloise se sont retrouvés aujourd'hui, au cabinet du ministre-président Rudi Vervoort. Ils se sont mis d'accord sur leurs besoins, pour mieux lutter contre ce phénomène de radicalisation.

Le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort et les bourgmestres des 19 communes bruxelloises ont demandé mardi des moyens supplémentaires et importants tant pour pouvoir assumer les tâches que le pouvoir fédéral demande aux zones de police bruxelloises que pour garantir la sécurité des Bruxellois, particulièrement dans le cadre des grands événements qui se déroulent sur le territoire de la capitale. Ils ont formulé une demande explicite: reconstituer les effectifs de la réserve fédérale de policiers en appui aux zones bruxelloises de police.


La Région bruxelloise mobilise déjà énormément de moyens, mais il est impossible d'assumer seul

La Région bruxelloise mobilise déjà énormément de moyens, mais il est impossible d'assumer seul, a souligné le ministre-président dans un communiqué diffusé à l'issue de la réunion. M. Vervoort, compétent en matière de coordination des services de prévention et de sécurité en Région bruxelloise, avait invité les 19 bourgmestres bruxellois à une rencontre dans le contexte des attentats de Paris et de leurs suites notamment à Bruxelles.


"Vu l'ampleur du phénomène, un support supplémentaire du fédéral apparaît plus que justifié"

Selon le ministre-président bruxellois, les bourgmestres demandent aux chefs de corps de leurs zones de police de formuler des propositions en faveur d'une meilleure circulation de l'information, si nécessaire en intégrant les cellules chargées du suivi du radicalisme et d'un meilleur suivi du phénomène, avec la Région, en concertation avec les autorités fédérales ad hoc. Les autorités politiques bruxelloises appellent le fédéral à mettre en oeuvre les moyens permettant la tenue des grands événements à Bruxelles. La demande relayée par le ministre-président auprès des autorités fédérales porte ainsi sur un appui, tant policier que judiciaire, renforcé à Bruxelles notamment en matière d'information et de suivi du phénomène jihadiste au-delà des structures déjà mises en place. "Vu l'ampleur du phénomène, un support supplémentaire du fédéral apparaît plus que justifié pour aider nos zones de police tant en matière de suivi et d'appui pour assurer les missions de maintien de l'ordre à la suite des mesures de vigilance prises dans le cadre du niveau 3 de la menace", a-t-il conclu.

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