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Bruxelles: un mendiant SURPRIS en train de faire "semblant" d'être handicapé

Ces images font le tour des réseaux sociaux. Des vidéos tournées par une automobiliste, à Bruxelles, démontre qu'un mendiant fait très clairement "semblant" d'être handicapé pour faire la manche. Au-delà de cette imposture, c'est surtout la réalité de ces bandes organisées, que certains dénoncent aujourd'hui, dont il faut se méfier.

Un homme mendie à l'un des feux rouge de la capitale. Il a du mal à marcher, tremble et s'aide d'une béquille. Trois heures plus tôt, l'individu est dans les environs de la Gare du Nord à Bruxelles. Et là, il se déplace tout à fait normalement.

Ce samedi matin, sur un carrefour, nos journalistes Arnaud Gabriel et Guillaume Wills ont rencontré un artiste de rue. Hervé connaît bien le personnage, il le voit presque tous les jours. "Ils mettent tout dans un sac là-bas. Ils viennent le matin. Ils sont comme ça tranquille. Ils chantent. Ils dansent. Puis ils commencent (à mendier). Vous voyez ce que je veux dire. Ici, ils sont minimum trois", explique-t-il à nos deux journalistes.

"La mendicité n'est pas un délit"

L'automobiliste qui filme ces deux scènes les diffuse sur les réseaux sociaux et, rapidement, elles deviennent virales. Plus d'un million de vue en à peine deux jours.

"Ce qui nous intéresse là-dedans, c'est de ne pas perturber la circulation, de ne pas avoir d'entrave à la circulation. Vu que notre mission est de garantir l'ordre public, c'est cela que l'on regarde. Mais, la mendicité en soi, n'est pas un délit", indique Ilse Van De Keere, porte-parole de la zone Bruxelles/Ixelles, au micro de nos deux journalistes.

"Ces personnes sont exploitées"

Ce cas précis n'est cautionné par aucune association ou autorité. Mais il faut être conscient que souvent ces personnes sont les premières victimes veut faire comprendre Claire-Marie Lievens, conseillère juridique à la Ligue des Droits de l'Homme: "C'est évident que très souvent ces personnes sont prises dans des réseaux et qu'il est très difficile de les poursuivre à l'heure actuelle et ça c'est un problème parce qu'ils sont exploités et ça, c'est illégal".

Les artistes de rue que nos deux journalistes ont rencontré le disent tous: la Belgique n'est pas une exception. En Italie, en France, en Espagne, ce phénomène existe partout.

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