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Ne cédons pas à la panique: les annulations et les fermetures sont surtout liées aux effectifs policiers

Pour permettre aux forces de l'ordre de faire face à la menace qui pèse sur Bruxelles, les autorités préfèrent annuler des événements qu'elles ne pourraient pas correctement encadrer.

Bruxelles est en état d'alerte maximale, car il y a une ou plusieurs menaces terroristes qui pèse(nt) sur la région.

De nombreux évènements sont annulés, des centres commerciaux sont fermés et de manière générale, la plupart des rassemblements (comme les marchés) sont ou seront probablement annulés - les autorités bruxelloises ont dit qu'elles le "recommandaient".

Mais la raison de cette annulation, comme l'a rappelé Dominique Demoulin dans notre Edition Spéciale ce samedi midi, est à chercher du côté des effectifs.

L'idée est que toutes les forces de police restent disponibles pour faire face à un attentat, pour mener des perquisitions potentielles, pour donner suite à une information qui permettrait d'arrêter des terroristes, pour sécuriser des lieux où les risques sont plus concrets.

Des mesures de précaution exceptionnelles

Ce sont donc des mesures de précautions, mais elles sont en effet exceptionnelles. Et répétons-le, elles permettent surtout de dégager des moyens policiers.

Rappelons que le niveau 4 avait déjà été décrété par les autorités, fin 2007, suite à une tentative d'évasion de Trabelsi. 14 personnes qui planifiaient cette évasion avaient été arrêtées.

La section terrorisme de la police fédérale et le parquet fédéral craignaient alors des actes à caractère terroriste et avaient pris des mesures de sécurité exceptionnelles. Le niveau de la menace avait été à maintenu à 4 entre le 21 décembre 2007 et le 3 janvier 2008. Le traditionnel feu d'artifice du Nouvel an dans le centre de Bruxelles avait été annulé à la suite cette situation.

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