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Plaintes à la STIB: des chauffeurs stoppent leur service pour prier

En moyenne, une dizaine de plaintes est déposée chaque année auprès de la STIB par des usagers choqués de voir leur chauffeur s’arrêter de travailler pour faire sa prière rituelle en dehors ou parfois même dans le bus. "C’est un chiffre qui est assez récurrent d’année en année", a confirmé Françoise Ledune dans La Capitale ce samedi.

"Il s’agit que quelque chose de l’ordre de la sphère privée. En aucun cas, un agent est autorisé à prier à bord de son bus ou sur son temps de travail", explique-t-elle. Voilà pourquoi les informations des plaignants doivent être précises: date, heure et ligne en cause. Le chauffeur est alors convoqué par sa hiérarchie. "C’est arrivé quelques fois. Surtout durant le mois de ramadan", admet Christian Ecker, permanent syndical CGSLB. Il explique que les récidivistes obtiennent une sanction plus lourde que ceux qui se font interpeller une première fois, mais qu’aucun n’a été renvoyé. "Cela peut aller jusqu’à plusieurs jours de mise à pied."

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