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Pourquoi le viaduc Herman Debroux, point d'entrée essentiel dans la capitale, risque fort d'être démoli?

À Bruxelles, le projet de destruction du viaduc Herman Debroux semble lointain, et pourtant il se concrétise. Dans le cadre d'un vaste projet immobilier, l'accès à Bruxelles sera repensé. À l'horizon 2025, le viaduc sera démoli, comme celui de Reyers. Sebastien Degrave et Xavier Gérard s'y sont rendus pour le RTL info 13 heures.

Chaque jour, 40.000 véhicules empruntent le viaduc Herman Debroux pour rejoindre la capitale. La E411 se termine en autoroute urbaine, mais ce type d'infrastructure n'est aujourd'hui plus en phase avec la mobilité moderne. Le viaduc pourrait donc être détruit dans le futur.

"Je trouve ça malheureux de défaire ce que l'on a fait", estime une riveraine. "C'est une très bonne chose pour le paysage", pense quant à lui un automobiliste. Pour l'aspect du trafic, il demande à voir "quelles seront les alternatives proposées".


Encore plus de trafic

Mais l'idée de démanteler complétement le viaduc Herman Debroux refait surface étant donné l'énorme chantier Delta. Au bout de l'ouvrage, on retrouvera à partir de 2017 un hôpital, un centre de tri de B-Post, des commerces, des bureaux mais aussi des logements. Ce pôle d'activités intensifiera encore le trafic routier dans le quartier. La région bruxelloise et les bourgmestres concernés, envisagent donc d'adapter cet axe.


Dissuader les automobilistes

Didier Gosuin, ministre bruxellois et bourgmestre d'Auderghem, est favorable à la destruction du viaduc. "Ne plus avoir des autoroutes pénétrant dans les villes mais des boulevard urbains, avec des moments de pause que sont les carrefours et les feux, pour éviter que les bouchons ne se forment dans les villes, a-t-il expliqué. Si vraiment les gens veulent entrer en voiture en ville, ils devront être patients. Mais c'est aussi un moyen de dissuader l'automobiliste de prendre coûte que coûte sa voiture".

La suppression du viaduc Herman Debroux n'est pas encore validée, mais elle pourrait intervenir d'ici 2025. Pour éviter des embouteillages monstres durant les travaux, les autorités ne voient qu'une solution: l'achèvement du RER. 

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