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Les vétérans des 20 km de Bruxelles étaient présents à la première édition, en 1980. Et certains, un peu par hasard. "Un beau pari, à minuit, dans un café de Strombeek", a raconté Eddy Vancoppenolle, vétéran des 20 km, au micro de nos journalistes Claire Carosone et Gaëtan Lillon. "Tout le café allait participer le lendemain. Il n'y en a que trois qui l'ont fait. Je n'étais pas préparé du tout. Pourtant, je suis sportif mais courir 20 km, c'est encore autre chose. Mais je me suis dit que l'année prochaine, j'allais faire la même chose mais en m'entraînant".
Ils sont 49 à revenir chaque année. Un rendez-vous qu'ils ne louperaient pour rien au monde. "La seule chose qui a failli m'empêcher d'être présent, il y a 19 ans, c'est que ma femme était enceinte et le petit devait naître fin mai et comme il est super intelligent, il est né trois semaines avant", a relaté Bernard de Mal, vétéran des 20 km.
Pour leur 40e édition, les vétérans sont traités comme des VIP: t-shirt à leur nom et photo de groupe avec le Roi. Le doyen a 90 ans et, pour lui, courir 20 km n'a rien de bien sorcier. "On court avec ses jambes, on respire avec ses poumons mais on arrive avec sa tête", a ainsi expliqué René Pairon. "C'est à dire qu'il faut en garder sous la semelle. Mens sana in corpore sano (citation latine connue, ndlr)". Un esprit sain dans un corps sain.
Et si les 20 km de Bruxelles étaient le secret de la longévité?