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Soupçons d'espionnage marocain à la Grande Mosquée: la Sûreté de l'Etat n'autorise pas la reprise des activités

La justice a rendu un avis négatif concernant la reprise des activités de la Grande Mosquée du Cinquantenaire, à Bruxelles. Certains de ses nouveaux dirigeants, qui avaient été désignés pour mettre fin à l'influence de l'Arabie Saoudite, sont soupçonnés d'espionnage pour le compte du Maroc, rapportent vendredi De Morgen et Het Laatste Nieuws.

En avril dernier, la gestion du lieu de culte, financé depuis des décennies par l'Arabie Saoudite, avait été confiée à l'Exécutif des Musulmans. Ce dernier avait mis en place une direction provisoire, dans l'attente du dépôt d'un dossier de reconnaissance. Cette demande a été soutenue par la plupart des autorités concernées, mais le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne (Open Vld) a néanmoins rendu un avis négatif, sur base d'éléments de la Sûreté de l'État.

Ces derniers font état d'une emprise marocaine qui aura pris la suite de l'influence saoudienne. De l'espionnage est même évoqué, la Sûreté désignant trois collaborateurs de la mosquée, dont un dirigeant, comme membres des services de renseignements marocains. La procédure de reconnaissance est suspendue et le ministre exige de l'Exécutif des Musulmans qu'il fasse le ménage. L'un des espions présumés y siège également et fait partie de l'association censée mettre en place un trajet de formation pour les imams.

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