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Maria et sa famille menacés dans l'hôtel où ils logeaient: "On a cru qu'il allait faire un infarctus"

14 avions rapatrient aujourd'hui des touristes de Thomas Cook et Neckermann en Belgique. Pour certains, les vacances se sont transformées en horrible mésaventure.

Aéroport de Zaventem. José et son épouse, deux touristes belges, sont de retour d’Almeria (Espagne) ce jeudi après-midi. Ils sont assez tristes de la tournure prise par leurs vacances. "Nous ne pouvions pas manger au restaurant de l'hôtel. Nous ne pouvions plus rentrer dans les chambres, sauf si nous payions à nouveau", explique José. Au beau milieu de leur séjour, ils n’ont soudain plus accès à leur chambre et leurs affaires, ni même au restaurant de l’hôtel. La direction leur demande de payer ce que Thomas Cook n’a pas versé. "Nous avons payé afin de pouvoir dormir dans nos chambres, pour ne pas rester loger dehors comme des chiens. Évidemment, certains sont restés dans le hall pour dormir sur les fauteuils. C'est triste."

"On a cru qu'il allait faire un infarctus"

Maria, autre passagère rentrée ce jeudi, est bouleversée par la manière dont elle et sa famille ont été menacés à l’hôtel où ils logeaient. "C'est une honte de prendre les gens en otages comme cela." La direction sur place leur affirme qu’elle appellera la police s’ils ne payent pas. "Ils nous demandaient 1800 euros. Ce n'est pas rien. Lui n'a fait que pleurer", dit-elle en montrant du doigt son compagnon, "Un moment donné il a eu mal à la poitrine. On a cru qu'il allait faire un infarctus. C'est une honte de traiter les gens comme cela. Ils ont encaissé l'argent et eux, ils nous ont laissés comme ça, en pleurs", poursuit-elle.

La famille finit par partir au petit matin, en catimini, pour ne pas avoir à payer le séjour une deuxième fois. Le fonds de garantie voyage le rappelle: les voyageurs ne doivent pas payer de frais supplémentaires sur place.

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