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Un pompier reçoit un coup de poing au visage lors d'une intervention à Laeken: que s'est-il passé?

Un pompier a été agressé cette nuit à Laeken, en région bruxelloise. Il était en intervention pour plusieurs feux de poubelles lorsqu'il a reçu un coup de poing au visage. Il est en incapacité de travail pour au moins une semaine. Le parquet a ouvert une enquête pour reconstituer le déroulement exact des faits.

Ce matin à la Cité Modèle de Laeken, les traces des incidents d’hier soir sont encore visibles. Entre 22h et 23h, les pompiers sont appelés deux fois sur place pour des feux de poubelle. La deuxième intervention tourne mal. "A la fin de l’intervention, l’un des pompiers était en train d'enrouler sa lance d’incendie. Il y a eu un échange verbal avec un badaud. Le badaud a quitté les lieux, puis a fait directement volte-face pour revenir interpeller le pompier. Il lui a asséné un coup de poing dans le visage", détaille Walter Derieuw, porte-parole des pompiers de Bruxelles.


"Selon les premiers éléments de l’enquête, il y a eu un échange de coups"

Le pompier aurait alors repoussé son agresseur en état d’ébriété, et tous deux seraient tombés dans un escalier. Mais le procès-verbal dressé par la police appelée sur les lieux livre une autre version. "Selon les premiers éléments de l’enquête, il y a eu un échange de coups. Le jeune aurait porté le premier. Il faut déterminer avec caméras, témoins. Ce n'est jamais évident dans ce genre de cas. Le Parquet prend ça très au sérieux", explique Denis Goeman, porte-parole du Parquet de Bruxelles.


"Une agression physique, ça n’arrive pas souvent. Verbale, oui tous les jours"

Blessé à la bouche et choqué, le pompier est en arrêt de travail pour au moins une semaine. Pour lui et ses collègues, les agressions verbales font malheureusement partie du quotidien. "Une agression physique, ça n’arrive pas souvent. Verbale, oui tous les jours. Partout dans Bruxelles, pas dans un quartier spécifique, sur tous le territoire. Ça démarre pour une bêtise. En ambulance, un patient qui n’a pas l’hôpital de son choix. Ça peut se dégrader en discussions, en insultes", confie le porte-parole des pompiers de Bruxelles.

Durant le reste de la nuit, les pompiers ont été accompagnés par la police dans leurs interventions. Ils espèrent être soutenus ce soir également.

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