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Voyage scolaire clandestin à Istanbul: les deux professeurs bruxellois seront-ils sanctionnés?

Les deux professeurs bruxellois qui ont organisé un voyage scolaire clandestin ne sont pas fixés sur leur sort. Le conseil d'administration de leur école à Forest n'est pas parvenu à une décision. Le pouvoir organisateur se laisse un délai de réflexion avant de se prononcer sur d'éventuelles sanctions.

Se penchant sur le cas des deux enseignants de l'école d'enseignement secondaire spécialisé La Cime à Forest qui ont organisé un voyage scolaire à Istanbul (Turquie) en violation des mesures sanitaires, le conseil d'administration (CA) de l'établissement scolaire, réuni mardi soir, n'est pas parvenu à une décision. C'est ce qu'a annoncé le directeur de l'école Christian Watterman. Le pouvoir organisateur s'est accordé un délai de réflexion avant de se prononcer sur d'éventuelles sanctions.

"Le CA souhaite s'informer davantage sur tous les détails de cette affaire et se donne encore quelques jours de réflexion avant de prendre des décisions", a expliqué le directeur de l'école La Cime.

Les deux professeurs ont organisé le voyage avec une dizaine d'enfants pendant la première semaine des vacances de Pâques. Ils n'avaient pas averti la direction, qui a pris connaissance des faits à leur retour. Selon le quotidien La Dernière Heure (DH) qui a révélé l'affaire mardi matin, les informations communiquées aux parents pouvaient leur laisser penser qu'il s'agissait d'un voyage scolaire classique, organisé avec l'aval de l'école.

Des tests PCR avant et après leur séjour

Pour braver l'interdiction des voyages non essentiels hors des frontières nationales, le groupe s'est rendu en bus en Allemagne, où il a pris l'avion pour Istanbul. Des mesures sanitaires ont toutefois été mises en place. Les élèves et les deux professeurs ont passé des tests PCR avant et après leur séjour. Celui-ci a été organisé lors de la première semaine des vacances de Pâques de façon à permettre aux participants de respecter une quarantaine à leur retour.

Le séjour, prévu initialement l'année passée, avait été annulé à cause de la pandémie. 

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