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Alcool, strip-teaseuse et militaires d'élite: la Défense ouvre une enquête suite à une fête clandestine

Le ministère de la Défense a décidé d'ouvrir une enquête pour faire la lumière sur une covid-party à la caserne de Tielen (province d'Anvers). Une strip-teaseuse était présente, d'après des informations du quotidien Het Laatste Nieuws et la chaîne de télé flamande VTM, confirmées à Belga. Des vidéos de la fête montrent une vingtaine de membres du 3e Bataillon Parachutiste, une unité d'élite de la Défense, ne respectant manifestement pas les mesures sanitaires d'application à l'époque.

D'après VTM NIEUWS, les images datent du mois de mai et montrent un soldat attaché à une chaise et fouetté avec un martinet par une strip-teaseuse. Elle aurait été introduite clandestinement dans la caserne sécurisée. Les images montrent également un autre militaire posant nu pour une photo de groupe avec des collègues. Beaucoup dansent et boivent de l'alcool, alors qu'à l'époque les rassemblements de ce genre étaient encore strictement interdits à cause du coronavirus. Aucune distanciation sociale n'est respectée, et l'absence de masques buccaux est notable.

Cela n'a aucunement sa place au sein de la Défense et nuit à l'image de tous les militaires

Le ministère de la Défense prend les faits très au sérieux et a décidé d'ouvrir une enquête, notamment sur le fait qu'une stripteaseuse a pu entrer de la sorte dans le bâtiment. Des mesures de sécurité très strictes entourent normalement la caserne de Tielen. "Cela n'a aucunement sa place au sein de la Défense et nuit à l'image de tous les militaires qui font un travail exemplaire à l'étranger et en Belgique, notamment pour soutenir la nation pendant la pandémie ou après les inondations", a déploré la ministre de la Défense Ludivine Dedonder (PS). "Des enquêtes sont en cours au sein de la Défense pour trois violations possibles: la sécurité des quartiers militaires, les règles de distanciation sociale dans le cadre de la pandémie de coronavirus et la consommation d'alcool sur le lieu de travail. Si les enquêtes confirment ces violations, la Défense prendra les sanctions disciplinaires et/ou juridiques appropriées".

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