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Au lendemain du Tour des Flandres, c'est la désolation: 20 tonnes de détritus jonchent le sol

Le Tour des Flandres est l'une des courses cyclistes les populaires en Flandre. Elle attire des centaines de milliers d'amateurs. Le spectacle au lendemain de la course est un peu moins enthousiasmant. Des milliers de déchets jonchent les routes empruntées par les coureurs. Bénévoles et bourgmestres sont furieux. Au total, 20 tonnes de déchets ont été ramassées.

La course à peine terminé, c’est la désolation. Le 'Vieux Quaremont', lieu mythique du cyclisme, ressemble à une décharge à ciel ouvert. "Je trouve cela vraiment grave. Les gens ne ramènent même pas leurs déchets chez eux.  C’est vraiment désolant", indique un témoin de la scène. Pieter Malfait est le responsable du ramassage des ordures: "Malheureusement, les gens ne comprennent pas, ils continent à jeter leurs déchets par terre. On n’arrête pas de parler du climat, et on doit encore leur apprendre chaque année à ramasser leurs ordures." Des mouvements de jeunesse ont passé la journée à nettoyer les abords du parcours. Au rayon chiffres, la course d’hier ce fut 270 km mais surtout 20 tonnes de détritus et 5.000 sacs poubelles nécessaires pour les récolter. "Le pire c’est que vous avez des poubelles juste à côté. Mais quand vous regardez, elles sont à peine remplies", informe Emiel, l'un des volontaires au grand nettoyage.

"Cela sert à quoi d’aller manifester"

Effectivement, il y a 4 poubelles à côté de cette prairie. Elles sont à moitié vides. Ce devait être pourtant le 'Tour de Flandres' le plus propre jamais organisé avec plus de poubelles et de sacs que les autres années. Honteux, selon les bourgmestres des Ardennes Flamandes.

"Cela sert à quoi d’aller manifester pour la planète toutes les semaines et puis de venir jeter ses ordures dans l’un des plus beaux coins des Ardennes flamandes", fulmine Marnic De Meulemeeste, bourgmestre d'Audenarde. Les communes fixent à 250 euros les sanctions pour déchets sur la voie publique. Deux seulement ont été délivrées. "Mais avec autant de monde, c’est difficile de verbaliser", fait savoir Philippe Willequet, bourgmestre de Kluisbergen.

Il n’y a pourtant pas beaucoup d’autres solutions.

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