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Bart De Wever s'attaque à la consommation de drogue… au sein même de la police: "Il faut donner l’exemple"

Bart De Wever entend s'attaquer au problème de drogue qui gangrène la ville d'Anvers. Un fléau qui touche aussi certains membres de la police, selon le bourgmestre. Une affirmation que reconnaît un syndicat de police.

Les policiers d’Anvers mènent depuis des années une guerre contre le milieu de la drogue. Mais de plus en plus souvent, il s’agit de leurs propres collègues. "Il y a 5 ou 10 ans, nous n’avions quasiment pas de dossiers en interne à propos de trafic de drogue. Ou très peu. Mais depuis deux ans, on voit en matière disciplinaire une augmentation des dossiers impliquant des agents de police", indique Luc Goos, porte-parole du syndicat de police SNPS.

En tant que syndicat policier, on ne peut pas avoir de compréhension pour ce genre de personnes

En tant que bourgmestre, Bart de Wever a la tutelle sur la police d’Anvers. Dans une interview à la presse flamande, il dénonce ce fléau et dit ne pas hésiter à licencier les agents qui consomment. "Les plus haut-gradés reniflent et avalent de la drogue comme des fous mais s’en tirent à bon compte. J’en ai vu assez. Certaines personnes ont développé une dépendance. Il faut donner l’exemple et lancer un signal fort. Parfois, vous donnez une deuxième chance à un agent mais les résultats sont dramatiquement négatifs", a déclaré Bart De Wever.

Une position qui semble partagée par le syndicat SNPS. "Il y a des cas en effet qui restent problématiques. Là, on dépasse les limites. En tant que syndicat policier, on ne peut pas avoir de compréhension pour ce genre de personnes. On préfère également s’en séparer", réagit Luc Goos.

Certains agents se compromettent

Certains policiers ne font pas que consommer. Ils offrent aussi un coup de main aux trafiquants par exemple en consultant leur dossier ou les banques de données. "Les criminels veulent bien sûr savoir ce que la police sait d’eux, où en sont les enquêtes ou bien qui est recherché", précise Luc Goos.

Le bourgmestre N-VA veut donner l’exemple. Bart De Wever propose de se soumettre à des tests de drogue tous les trois mois. 

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