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Des primes coronavirus octroyées à tort: la Flandre réclame près de 9 millions d'euros à des potentiels fraudeurs

Le gouvernement flamand réclame 8 à 10 millions d'euros de primes coronavirus octroyées à tort, rapporte samedi Het Laatste Nieuws. Sur base d'une analyse des risques, les inspecteurs de l'Agence flamande pour l'innovation et l'entrepreneuriat (Vlaio) ont contrôlé 3.500 primes. Ils ont constaté que 1.244 d'entre elles avaient été accordées à tort, ce qui doit permettre à la Flandre de récupérer un total de 8 à 10 millions d'euros.

Des chiffres à éclaircir

Des données à relativiser, relève samedi matin auprès de Belga l'union des entrepreneurs Unizo. "Sur les 200.000 dossiers de demandes de primes, 25.000 ont été immédiatement rejetés par Vlaio", explique-t-elle. "Après l'analyse de risques, sur les 175.000 dossiers restants, 3.500 ont été considérés comme 'potentiellement suspects' et ont fait l'objet d'un contrôle. Seul un tiers de ces cas 'suspects' a effectivement été considéré comme frauduleux. Cela représente à peine 1% du total, donc 10 millions d'euros de primes à récupérer sur un total d'un milliard d'euros."

On ne sait pas encore combien de demandeurs ont intentionnellement fraudé, mais ils risquent jusqu'à 800.000 euros d'amende et cinq ans d'emprisonnement. Le nombre de remboursements devrait encore augmenter car, chaque semaine, les inspecteurs vérifient environ 700 dossiers, qui se révèlent suspects après une analyse de risque. Les comptables qui coopèrent à la fraude peuvent en outre être suspendus, prévient la ministre flamande de l'Emploi Hilde Crevits (CD&V).

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