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En pleine période de chasse, Sophie retrouve sa maison criblée de balles: "Elles auraient pu toucher ma fille"

Nous sommes en période de chasse et elle n'est pas sans risque : une habitante de Tirlemont en a fait les frais. Elle a retrouvé sa maison criblée de balles. Mélanie Renda et Pascal Noriega l’ont rencontrée pour le RTL INFO 19H.

Sophie était dans la cuisine lorsqu’à l’étage elle entend un bruit sourd : 38 billes d’acier viennent de transpercer les vitres de sa chambre à coucher. "Les billes, on les a trouvées sur le lit et par terre, donc elles ont traversé et sont rentrées dans la chambre, elles auraient pu toucher ma fille, si elle était dans la chambre plutôt que dans la salle de bains, la fenêtre aurait pu être ouverte, et si elle était dans la chambre, on imagine les dégâts", témoigne-t-elle.


"Ils se baladent comme ça juste le long de ma clôture"

A l’origine de cet impact, un chasseur qui s’est spontanément présenté pour s’excuser. Sophie a contacté la police qui a ouvert une enquête, pour s’assurer que toutes les règles propres à la chasse aient été respectées. "On le sait, chaque année en cette saison, il y a toujours des chasseurs, maintenant ce que je trouve étonnant, c’est qu’ils se baladent comme ça juste le long de ma clôture, apparemment c’est autorisé, c’est une chasse légale", commente Sophie.


Il y a une distance à respecter

Le chasseur a en effet le droit de se poster contre les limites du territoire de chasse, et donc, par exemple, contre un jardin. Mais pour tirer en direction d’une maison, il doit respecter une distance de 150 mètres en Flandre, et 200 mètres en Wallonie. "Toute activité comporte des risques, bien entendu, mais à partir du moment où on respecte strictement la législation en matière de distances, et lorsque l’on chasse des petits gibiers, il n’y a aucun risque, ni pour les habitants de cette maison, ni pour leurs biens matériels", explique Benoît Petit, président du Royal Saint-Hubert Club de Belgique.


Une amende jusqu'à 50.000 euros

La force des impacts laisse à penser que le chasseur se trouvait bien en-dessous de la distance autorisée. Sophie n’a pas porté plainte, mais le chasseur risque un retrait de permis de chasse, ainsi qu’une amende pouvant aller de 150 à 50.000 euros.

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