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Le festival Vestiville annulé en dernière minute pour "des problèmes de sécurité": une enquête pour fraude est ouverte

Le bourgmestre de Lommel Bob Nijs (CD&V) a décidé que le festival Vestiville n'aurait finalement pas lieu, ont indiqué les organisateurs sur Twitter.

Le bourgmestre a décidé vendredi à 17h00 que le festival ne pourrait pas débuter. Après discussions avec les services de sécurité et l'agent du rappeur américain A$AP Rocky, il a été estimé que la sécurité de l'artiste et celle du public ne pouvaient être garanties. Dans l'après-midi, le rappeur avait déjà annoncé l'annulation de son concert évoquant des "problèmes de sécurité et d'infrastructures". Selon lui, les organisateurs n'ont pas pu les résoudre à temps. "Je veux donner à mes fans le meilleur show de tous les temps, mais en raison de problèmes de sécurité et d'infrastructures, je ne pourrai pas me produire. Je suis désolé", a indiqué sur Twitter celui qui sera sur scène le 14 juillet prochain au Dour festival.

Les organisateurs ont fait savoir via les sites Festicket et Eventbrite qu'ils allaient rembourser les tickets d'entrée. "Le production et les fournisseurs ont tout fait pour rendre Vestiville possible. Le camping restera provisoirement ouvert et la sortie sera organisée en concertation avec la commune", indiquent-ils.


De fausses preuves de paiement

Le festival Vestiville était censé accueillir plusieurs artistes hip-hop ou r'n'b très populaires, dont Cardi B, Future, Migos ou encore Maître Gims. De nombreux festivaliers ont fait part de leur mécontentement sur les réseaux sociaux et quelques projectiles ont été lancés à l'entrée du site, peut-on voir sur Twitter.

Le parquet du Limbourg a ouvert une information. Il suspecte une fraude via de fausses preuves de paiement, rapporte samedi la presse flamande. La tension était apparemment à son comble depuis plusieurs jours entre organisateurs et fournisseurs du festival. Certaines entreprises auraient reçu de fausses preuves de paiement, pour un total de plusieurs centaines milliers d'euros. Les versements n'auraient été effectués qu'après des menaces de débrayage.

Trois membres de l'organisation ont été interpellés. Ils sont soupçonnés d'escroquerie, blanchiment, faux en écriture et abus de confiance. Ils ont été interrogés toute la nuit.

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