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Le zoo de Planckendael ferme sa petite ferme pour cause de maltraitances: "Des visiteurs prenaient les chèvres par les cornes pour montrer qu'ils étaient plus forts"

Le parc animalier de Planckendael a décidé de fermer sa petite ferme au public. Il craint les agressions de la part des visiteurs. Pour éviter que les animaux ne soient maltraités par le public, les interactions sont limitées. Reportage dans le RTLinfo 13H de Amélie Schildt et Gilles Gengler.

Des enfants qui caressent joyeusement les poules et les biquettes quitte à prendre quelques risques. C'était possible auparavant au zoo de Planckendael, mais ce n'est plus le cas. Perrine Lejeune, soigneuse explique dans le RTLinfo 13H que des modifications ont été faites dans la plupart des enclos.

"Avant l’enclos des chèvres et des poules venait jusqu’ici, et les visiteurs pouvaient venir dans l'enclos et caresser les chèvres", décrit la jeune soigneuse.

Mais le zoo a dû protéger les animaux de la ferme, jusque-là en liberté. Les poules et les chèvres sont désormais enfermés dans l’enclos des ânes et cochons.. Plus question pour les enfants de les approcher. Malgré la présence d’un soigneur, les maltraitances étaient quotidiennes...

"Les visiteurs leur donnaient à manger, comme par exemple des tartines au choco ou des chips. Ce sont des aliments très dangereux, très toxiques pour les chèvres. Ils soulevaient les petits, surtout les parents pour faire l'intéressant. Ils les prenaient par les cornes pour montrer qu'ils étaient plus forts ", décrit Perrine.

Des actes de violence gratuite auraient même coûté la vie à une petite chèvre par le passé, selon nos informations. Ce matin, les visiteurs découvrent la nouvelle installation... Et certains regrettent d’être tenus à l’écart.

"Je trouve que c’est très dommage parce que quand j'étais petite, je suis venue et j'étais plus proche des animaux. C'est dommage. C'est un peu exagéré", déplore une maman venue ce samedi matin avec ses enfants.

Les visiteurs privés de ferme, peuvent aller à la rencontre d’autres espèces plus exotiques, comme les pingouins, les flamants roses et les lémuriens, mais seulement sous le regard vigilant des soigneurs.

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