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Une maison à vendre était squattée par des Roms à Gand: face à la polémique, ils ont quitté les lieux

Une maison à vendre située à Gand était "squattée" par des Roms, comme l'a confirmé lundi la police locale. Selon les propriétaires, les lieux n'étaient plus habités depuis le mois d'août, mais les meubles s'y trouvent encore. Un incident similaire dans une maison dont les habitants étaient partis en vacances s'était déjà produit dans la même ville au début de l'année, entraînant l'adoption d'une nouvelle législation pénalisant le squat.


Sept personnes

D'après la police locale, sept Roms ont séjourné sans autorisation des propriétaires dans une maisonnette située rue Palinghuizen à Gand. "Nous faisons actuellement des vérifications et ne pouvons pas encore faire de déclarations sur l'état de la maison", a précisé une porte-parole.

Plusieurs cas comparables se sont produits dernièrement à Gand. La nouvelle loi qui rend l'occupation d'un bâtiment sans l'accord du propriétaire pénalement répréhensible est parue la semaine dernière au Moniteur belge. Elle entrera en vigueur ce jeudi. En attendant, squatter une habitation n'est pas spécifiquement interdit. Le propriétaire peut uniquement demander l'expulsion des squatteurs par le biais d'une procédure civile.


Des visites étaient prévues pour la vente...

Sur Facebook, les propriétaires de l'habitation ont déploré être dans l'incapacité d'agir. L'agence immobilière qui avait planifié une visite samedi devra probablement la postposer. "Nous ne pouvons pas intervenir car il s'agit d'un logement non habité", a confirmé la police locale. "A partir du 16 novembre, les propriétaires pourront porter plainte chez nous". La police a tout de même dressé un procès-verbal.

Dès jeudi, les propriétaires entameront une procédure en référé pour expulser les squatteurs. La problématique génère de vifs débats en Flandre, où certains ont appelé via les réseaux sociaux à déloger les indésirables avec violence.


Face à la polémique, les occupants sont partis

Les Roms qui "squattaient" l'habitation ont spontanément quitté les lieux après de vifs débats en Flandre, des internautes n'hésitant pas à appeler à la violence pour les évacuer.

La procédure évoquée par les propriétaires ne semble plus nécessaire.

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