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"Si on n'est pas au courant, ça fait peur": que s'est-il passé au lycée Charles Plisnier à Saint-Ghislain?

Vous avez été nombreux à nous contacter via le bouton orange pour savoir ce qu'il s'était passé au lycée Charles Plisnier à Saint-Ghislain ce mercredi matin.

"Simulation d'attentat au lycée Charles Plisnier. Les parents étaient prévenus mais quand on habite le quartier et si on n'est pas au courant, ça fait peur ", nous a écrit Mélanie.

"Plusieurs voitures de police ainsi que des véhicules banalisés en face de l'école. Des étudiants sont dehors avec des professeurs. Il y a beaucoup de policiers pour une simple petite histoire", a précisé Jade. 


Deux tireurs "fous" 

Deux tireurs "fous" se trouvaient bel et bien dans cette école avec 60 policiers et 400 lycéens mais c'était en réalité un exercice! La zone de police boraine a organisé mercredi matin une opération AMOK au lycée Charles Plisnier à Saint-Ghislain. Le premier bilan est concluant.

Une soixantaine de policiers de la zone boraine ont été appelés à réagir à une situation d'urgence, mercredi matin, au lycée Charles Plisnier.


"Le premier a fait des victimes"

Le scénario de cet exercice prévoyait que deux jeunes marginalisés et armés s'étaient introduits dans l'école. "Le premier a fait des victimes mais il a été maîtrisé par les policiers", a indiqué Jean-Marc Delrot, chef de la zone de police boraine. "Le second s'est retranché. Nous avons mis en jeu notre cellule d'assistance spéciale qui a neutralisé le second auteur."

Quelque 400 élèves ont été évacués dans le cadre de l'exercice et tout s'est bien terminé. L'heure est aux débriefings, tant au sein de l'école et des élèves, qui avaient été prévenus, qu'au sein de la zone de police dont tous les services ont été mobilisés. Selon le chef de la zone boraine, l'exercice, de par son ampleur, est assez unique en son genre en Belgique.

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