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A Pecq, la nationale 50 a des allures d'EMMENTAL et les travaux deviennent indispensables: "On promet, on promet…"

La nationale 50 à Pecq, dans le Tournaisis, est criblée de trous Ludovic Delory. Xavier Preyat se sont rendus sur place pour le RTL INFO 13H.

Ils sont les oubliés de la nationale 50: Marnick et son épouse subissent la dégradation progressive de la chaussée. "On promet, on promet… Quand je vois, tous les jours deux ou trois camions passent, on rebouche les trous avec des seaux de tarmac, ça coûte une fortune aussi".

Des éclats de béton, des projections de pierre, une maison qui bouge depuis l’installation du rond-point… C’est la partie la moins visible. Sur plus de trois kilomètres, la nationale a des allures d’emmental, qui n’amuse pas les autorités communales. "C’est un endroit qu’on essaye de sécuriser le plus possible, mais effectivement, avec l’état de la route, les intempéries qui commencent maintenant, il risque d’y avoir pas mal d’accidents, donc oui, c’est un endroit accidentogène", explique René Smette, premier échevin.

Les plus gros trous sont rebouchés, la circulation est réduite, mais en certains endroits, les structures de fer sont visibles. Il faudrait 7 à 8 millions d’euros pour rénover cette route. "Je pense qu’il n’y a plus beaucoup de sous nulle part, même dans les communes, c’est un gros problème", dit Marc D’Haene, bourgmestre de Pecq et échevin des travaux.

Alors quand le ministre régional promet d’investir 350 millions de plus chaque année, René Smette répond: "Effectivement, ils sont en train de chercher les moyens nécessaires, j’espère qu’ils pourront les dégager, parce qu’elle est vraiment en très mauvais état, et c’est nécessaire".

Comme beaucoup de communes wallonnes, celle de Pecq en est réduite à atteindre les fonds régionaux, pendant que le béton se désagrège en véritable nid de poule…

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