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C’est l’exemple type d’une habitation qui pourrait faire l’objet de cette escroquerie dénoncée. Un appartement social dédié à des personnes en difficultés financières et qui pourrait avoir été retrouvé dernièrement sur un marché de location parallèle. "Nous avons des loyers qui tournent autour de 270 euros et nous avons des escrocs qui sous-louent 500 à 600 euros, explique Hicham Imane, président de la Sambrienne. C’est vraiment bien huilé. Ils profitent de la misère et de la détresse des gens. Ils ont des baux, des papiers signés, des cautions."
Dans les faits, à Charleroi, le problème concerne actuellement une dizaine de logements sur les 10.000 de la Sambrienne. Le système concerne également des garages dont la location passerait de 50 à 90 euros. Un dispositif dénoncé clairement. "Ces abus sociaux sont un scandale. On a connu quelques exemples aussi à Bruxelles, mais cela reste marginal. Cela pénalise surtout des personnes en précarité", s'indigne José Garcia, président du syndicat des locataires.
Une présence sur le terrain renforcée
Dans les prochaines semaines, les responsables de la Sambrienne vont s’attaquer au problème. Une équipe sera dédiée au contrôle des locations.
"On va vérifier les baux, suivre les plaintes. Nous recevons des plaintes tous les jours comme toute société de logement et aujourd’hui, on va prendre du temps pour aller sonner aux portes et voir qui habite où et qui fait quoi", déclare Hicham Imane, président de la Sambrienne.
Selon le service juridique de la Sambrienne, les responsables de ces actes risquent des poursuites judiciaires avec à la clef, semble-t-il, des amendes particulièrement importantes.