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Dampremy, jeudi dernier. Une course-poursuite amène les policiers de Charleroi à effectuer des tirs de sommation. Comme à chaque fois qu’une arme est utilisée, un rapport doit être réalisé et adressé au ministère de l’Intérieur. Mais, qu’en est-il de l’entrainement des agents carolos dont la salle de tirs est hors service depuis plus de 6 mois. David Quinaux, porte-parole de la police locale de Charleroi, était au micro de Benjamin Samyn pour le RTLinfo 13 heures: "La situation arrêtée au 23 octobre, nous avions 663 policiers qui avaient au moins une séance de tirs ou plus. Sur ce chiffre, nous avions 194 policiers qui avaient 4 séances de tirs ou plus."
194 policiers sur environs 950 sont donc en ordre pour le tir au niveau législatif, c’est-à-dire seulement 20 %. Raoule Moulin, secrétaire permanent CSC- Police: "Ça reste peu mais il faut se rendre compte qu’il y a une volonté de l’autorité ce que ce chiffre puisse augmenter." Et pour sortir de cette ornière la zone de police collabore avec d’autres stands de tirs pour assurer des entraînements. Selon les derniers chiffres 224 membres du personnel n’ont pas encore effectué une séance de tir cette année. "Ce chiffre évolue de jour en jour puisque chaque jour nous avons des policiers qui partent tirer à la zone de police de Châtelet ou à l’académie provinciale de Jurbise ou encore à Jumet. D’ici le mois de décembre, nous avons déjà programmé 220 policiers pour aller tirer", ajoute David Quinaux.
Quant au stand de tir de Charleroi, il sera remis en conformité dans le courant de l’année prochaine.