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Des véhicules électriques chinois bientôt assemblés dans l’ancienne usine Caterpillar de Gosselies?

La région wallonne est officiellement propriétaire de l'ancienne usine Caterpillar à Gosselies. Les autorités tentent de lui donner une nouvelle vie. Plusieurs entreprises se sont déjà portées candidates. Selon La Libre Belgique, un constructeur chinois de voitures électriques souhaiterait acquérir le site pour installer une ligne d'assemblage. La piste est jugée sérieuse, un voyage du gouvernement wallon en Chine est même prévu. Julien Crète et Ghislain Federspiel sont allés à la rencontre des différents acteurs du dossier pour le RTL Info 13 H.

La piste est évoquée et suscite un intérêt particulier. A l’avenir, les pelleteuses jaunes de Caterpillar seront-elles remplacées par des véhicules électriques chinois? Depuis plusieurs mois, des négociations sont entamées avec une entreprise asiatique qui pourrait s’installer dans ces infrastructures.

"Une entreprise chinois active dans le domaine des voitures électriques a manifesté un intérêt important pour le site. Elle pourrait y développer de l’assemblage", a indiqué le porte-parole de la Sogepa.


Une start-up qui veut conquérir le marché européen

Pour l’heure, il est impossible d’obtenir la confirmation de cette entreprise asiatique mais le nom de la start-up Byton est largement évoqué. Celle-ci souhaite d’ailleurs conquérir le marché européen.

Pour la région wallonne, il est nécessaire de préserver au maximum le secret des négociations. Dans les prochains jours, on le sait, une délégation partira à la rencontre des managers de la société comme cela avait déjà été fait il y a quelques mois.

"Il y a eu effectivement un déplacement de la Sogepa, de l’Awex, de responsables de catch en Asie pour voir si des investisseurs étaient intéressés. Je crois que de toute façon, ce sont des dossiers qui prennent du temps", a réagi Véronique salvi, députée wallonne cdH.


Une aubaine pour les anciens de Caterpillar?

Sur le site de Gosselies, c’est un symbole: le nom de Caterpillar qui figurait sur ce château d’eau vient d’être enlevé. Les syndicats souhaitent également tourner la page et avancer. L’idée de retrouver une activité d’assemblage de véhicules a de quoi séduire.

"C’est clair que par rapport aux anciens travailleurs de Caterpillar, c’est un métier qui ressemblerait le plus à ce qu’il faisait auparavant. Donc, on aurait potentiellement des travailleurs qui pourraient dès demain entrer chez ce nouvel employeur", indique Jean-Marie Hoslet, le secrétaire provincial de la CSC METEA.

Ce matin, les différents acteurs du dossier nous ont tous confié leur souhait d’avancer rapidement, tout en préservant les chances de voir la reprise se confirmer.

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