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Des parents bouleversés par la fermeture d'une école maternelle à Jemeppe-sur-Sambre: "Qu'est-ce qu'on doit dire aux enfants?"

Ce jeudi 30 juin est le dernier jour de l'année scolaire 2021-2022. Pour des parents de Jemeppe-sur-Sambre qui nous ont contactés via le bouton orange, alertez-nous, cette journée rime avec l'inquiétude qu'elle soit purement et simplement la dernière dans cet établissement scolaire. L'école maternelle va fermer faute d'élèves. Ils devront donc intégrer une structure beaucoup plus grande.

Il y a deux semaines, les parents de la section maternelle de l'Athénée royal Baudouin 1er, ont été prévenus par la direction que l'école maternelle fermait ses portes à la rentrée faute d'inscription. À l'approche des vacances, il est impossible pour eux de trouver une solution.

Emeline, maman d'une élève de 1ère maternelle est désespérée: "Est-ce que nous, on doit visiter d'autres écoles sachant qu'on est déjà fin juin? Qu'est-ce qu'on doit dire aux enfants?"

Adèle, maman d'une élève ne veut pas changer son enfant d'école: "C'est un peu compliqué pour se retourner, pour trouver une école, etc... Sachant qu'on connaît bien l'institutrice. On n'a pas vraiment envie de changer."

Avec neuf élèves prévus à la rentrée, il ne manque que trois inscriptions. Ces enfants seraient donc délocalisés dans cette Athénée. Si la directrice ne veut pas faire de commentaires, d'après les parents; plusieurs mobiliers adaptés aux tout-petits sont déjà commandés.

"J'ai l'impression que l'histoire est déjà bouclée et qu'on essaie de nous faire passer la pilule pour qu'à la rentrée, ils soient inscrits là-bas. Mais non, ce n'est pas possible", regrette Emeline.

Qu'est-ce qu'on doit dire aux enfants?

Pour ses parents, il n'est pas question de faire évoluer leurs enfants de trois à six ans dans ce nouvel environnement où ils côtoieront des adolescents. Adèle, une boule dans la gorge, redoute ce changement: "C'est une trop grosse structure avec des secondaires. C'est vraiment pas adapté pour les petits, même s'il y a juste une classe pour eux, c'est juste pas possible. En plus, c'est juste à côté de l'atelier de menuiserie où ça fait du bruit. Il y a des enfants en classe d'accueil qui doivent encore faire des siestes donc c'est juste pas possible."


Jérémy, un père confie son inquiétude: "Les élèves les plus âgés commencent déjà à fumer à cet âge-là. Et du coup, c'est vrai que l'image qu'ils vont transmettre aux enfants plus jeunes n'est pas la meilleure."

Les parents comptent sensibiliser la Fédération Wallonie-Bruxelles où chaque année près d'une dizaine d' écoles fondamentales ferment leurs portes faute d' inscriptions.

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