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Hospitalisée pour une "rhinopharyngite", leur fille décède en 48h: deux parents de Mouscron plongés dans l'incompréhension

Dévastés, deux parents originaires de Mouscron sont laissés dans l'incompréhension, depuis la mort de leur fille. La petite était âgée de 2 ans à peine, et vivait des jours heureux... jusqu'au 15 septembre dernier. Ils se sont confiés sur cette journée atroce à nos confrères/consoeurs de Sudinfo.

Ce jour-là, l'enfant est malade, fiévreuse, et l'école appelle ses parents pour qu'ils puissent venir la chercher. Ce sont des choses qui arrivent, mais les vomissements de la petite une fois dans la voiture de son papa inquiètent immédiatement la famille. La fillette est conduite à l'hôpital le plus proche, où un médecin l'examine et conclut à une rhinopharyngite. L'enfant est donc autorisée à rentrer chez elle avec son papa. Mais une fois la famille à la maison, l'état de la petite fille se détériore. La famille repart aux urgences en début de soirée, où un médecin leur dit de ne pas s'inquiéter. Malgré tout, l'enfant restera à l'hôpital cette nuit-là.

Un décès fulgurant

Le lendemain, les parents reviennent voir leur fille. La petite de 2 ans va rester à l'hôpital une nuit de plus. Elle est soignée grâce à des antibiotiques. Le 17 septembre, soit deux jours après l'apparition des symptômes, les parents retournent à l'hôpital. C'est à ce moment-là qu'un médecin leur annonce le décès de leur fille. "Je vous laisse imaginer notre douleur à cet instant", explique la maman, interrogée par Nord Eclair. 

L'explication quant à la mort de l'enfant reste floue. Selon les médecins, une bactérie toxique s'est attaqué à l'organisme de la petite, causant une mort brutale et impossible à empêcher. "On nous cache quelque chose, ce n’est pas possible autrement", estime le papa. "Quelqu’un n’a pas fait son travail." 

L'hôpital réagit

L'hôpital mis en cause par les parents refuse de commenter les détails médicaux de l'affaire, car il est tenu au secret professionnel. Cependant, l'hôpital estime qu'aucune faute n'a été commise, et dit comprendre la douleur des parents dans pareilles circonstances.

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