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Il avoue 19 braquages et est libéré: le parquet de Charleroi accuse des policiers fédéraux

Un homme en aveu de 19 braquages a été libéré car la juge d'instruction n'avait pas respecté le délai de 24 heures de privation de liberté. Aujourd'hui, le Parquet de Charleroi met en cause le comportement de policiers fédéraux.

Le Parquet de Charleroi a indiqué qu'il allait demander des comptes au directeur judiciaire à propos du comportement des policiers fédéraux carolos qui se seraient intercalés mercredi dans la journée chargée d'une juge d'instruction, provoquant la libération d'un braqueur, faute de temps.

> Charleroi: il avoue 19 braquages mais est libéré... faute de temps

 
Un homme de 52 ans, en aveux de 19 braquages, a dû être libéré par la juge d'instruction Diane Dejardin mercredi à Charleroi. Au moment de signer son mandat d'arrêt, la magistrate a en effet constaté que le délai légal de 24 heures de privation de liberté était écoulé de deux minutes.

Le comportement de policiers fédéraux mis en cause

Le premier substitut du Procureur du Roi de Charleroi, Daniel Marlière, a tenu à réagir jeudi sur cette affaire auprès de l'agence Belga. "Je déplore le comportement des policiers fédéraux qui, malgré les priorités en termes d'horaire, établies avec la juge d'instruction, se sont intercalés dans la matinée chargée de cette dernière, au détriment de dossiers urgents", explique-t-il.

"Ils se sont imposés"

"Alors que leurs demandes de devoirs pouvaient attendre l'après-midi, ces inspecteurs se sont imposés, retardant les affaires qui impliquaient pourtant des privations de liberté soumises à des délais. Le parquet de Charleroi, qui félicite cependant le travail des policiers locaux à l'origine de l'arrestation de ce braqueur, demandera donc des comptes au directeur judiciaire quant au comportement des policiers fédéraux en question", ajoute-t-il.

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