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Parmi les 350.000 diagnostics annuels réalisés dans cet institut à Gosselies, il y a le fameux nouveau test pour femmes enceintes

L'Institut de pathologie et de génétique à Gosselies fête ses 60 ans. Et pour la toute première fois, il ouvre ses portes. Chaque année, 350.000 analyses médicales y sont réalisées. En génétique, les progrès sont nombreux et passionnants.

Nos reporters Fannye Dehaye et Gaëtan Zanchetta ont pu visiter l’Institut de Pathologie et de Génétique, situé à Charleroi. Ils y ont observé le travail des scientifiques chargés d'analyser l’ADN extrait de prélèvements sanguins. L'objectif de ces professionnels: poser un diagnostic. Mucoviscidose, cancer du sang ou encore tests prénataux non-invasifs pour l’enfant, une alternative à l'amniocentèse. Pascale Hilbert, cheffe du département de biologie moléculaire et cellulaire à l’Institut de pathologie et de génétique, explique: "C’est une prise de sang de la maman, c’est sans risque. On aura l’ADN fœtal et on va pouvoir trouver des trisomies 21, 13, 18." 

Avec un résultat en quatre jours entièrement remboursé, ce test séduit 25.000 femmes enceintes chaque année depuis son lancement il y a deux ans. Au total, 280 personnes travaillent à l’Institut de pathologie et de génétique. Dans le département de biologie moléculaire mais aussi en anatomie pathologique et en génétique.

Des décisions plus faciles pour les professionnels de la santé

En 60 ans, l’étude du patrimoine humain a considérablement évolué. Karin Dahan, directrice du centre de génétique humaine à l’Institut de pathologie et de génétique, fait savoir: "On se rend compte que la génétique participe à la compréhension des maladies rares, permet d’expliquer pourquoi certaines personnes sont confrontées à des maladies sévères…".

Chaque jour, 450 prélèvements sont effectués. Ils proviennent des hôpitaux mais aussi des cabinets privés belges et étrangers. Jean-François Ghidetti, directeur général de l’Institut de pathologie et de génétique: "Il y a aujourd’hui, dans la médecine moderne et celle de demain aussi, un besoin réel pour tous les cliniciens d’aller plus profondément et plus encore à la recherche d’informations. Ca va les aider à prendre en charge la maladie."  

Une demande à laquelle l’Institut répond efficacement puisque 350.000 diagnostics y sont posés chaque année.

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