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"Boucle du Hainaut", un projet de ligne haute tension controversé: une alternative à l'étude, assure Willy Borsus

Willy Borsus, ministre wallon de l'Economie, était l'invité politique de Fabrice Grosfilley sur BEL RTL ce matin à 07h50. Le ministre Wallon a évoqué le projet controversé de ligne haute tension en Wallonie : la Boucle du Hainaut. Porté par Elia en septembre 2020, le projet a pour but d'alimenter en électricité le bassin de Charleroi sur 80 km. 70 communes pourraient être impactées par ce projet de ligne aérienne à très haute tension.


Tracé du projet "Boucle du Hainaut" © site internet du projet  

Concrètement, le projet "consiste en la réalisation d’une nouvelle liaison électrique aérienne d’un niveau de tension de 380 kV et d’une capacité de transport de 6 GW entre les postes d’Avelgem et de Courcelles", peut-on lire sur le site de la Boucle du Hainaut. Mais y a-t-il des alternatives? Seront-elles étudiées? Qu'en pense Willy Borsus?

"Ce que nous voulons absolument, c'est traiter ce dossier qui est extrêmement important, d'une façon transparente, d'une façon qui est à l'écoute de nos concitoyens et des communes traversées", a-t-il assuré au micro de Fabrice Grosfilley. 

Un projet controversé 

Ce projet, depuis sa phase initiale en septembre 2020, a reçu beaucoup d'opposition et fait polémique dans le Hainaut. Une pétition a même été créée contre cette ligne à très haute tension, "22.000 personnes se sont manifestées", ajoute le ministre Wallon.

L'association citoyenne Revolht, qui est contre le projet depuis le début, a déposé un projet alternatif le 29 octobre dernier. Pour Willy Borsus, il faut "l'étudier à fond": "Je tiens vraiment à saluer ce travail citoyen de l'association Revolht qui vient avec des alternatives. Cette association a adapté son alternative et je pense qu'elle doit être étudiée à fond. On doit ça à l'association et à nos concitoyens".

"Cette alternative est techniquement examinée et soutenue assez largement par l'Université de Mons que je rencontrerai à cet égard. C'est un modèle différent, il y a effectivement une dimension en coût mais je dois dire que, dès le moment où on parle vraiment de l'avenir de nos concitoyens, de bouleverser dans certains cas leur environnement, on doit étudier toute alternative à fond. Et celle-là le sera, en ce compris avec toutes les expertises nécessaires le cas échéant", a-t-il conclut. 

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