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Un homme suspecté de viols arrêté à Charleroi: il emmenait ses victimes dans un appartement avant de les violer avec d'autres hommes

Un homme de 49 ans a été arrêté au mois d'août dernier pour le viol de deux adolescentes de 13 et 17 ans, survenus en 2015 et 2017. Son ADN a permis son identification. Les forces de l'ordre recherchent les complices qui ont participé à ces abus sexuels, mais également d'autres victimes potentielles.

Vincent Fiasse, procureur du Roi de division de Charleroi, a tenu une conférence de presse ce matin au sujet de deux faits de viols commis à Charleroi entre 2015 et 2017. "Compte tenu du fait que les modus operandi sont similaires sur les faits datant de 2015 et 2017, on trouvait utile d’attirer l’attention sur ce type d’agissements. Il est toujours possible que d’autres faits aient été commis entre ces deux périodes par la même personne", indique Vincent Fiasse. 

Le premier fait remonte au 26 août 2015 aux alentours de minuit, à la gare de Charleroi. Une jeune fille de 13 ans, qui est en fugue, se fait interpeller par un homme d’une cinquantaine d’années. Elle est emmenée en voiture par celui-ci jusque dans un appartement à Leernes. La jeune fille se fait violer à la fois par cet homme et par un autre individu. Elle est ensuite relâchée.

Le deuxième fait remonte au 26 juin 2017. La victime a près de 17 ans. Elle se trouve au bar El Gringo à Charleroi. Au courant de la soirée, elle ne se sent pas bien et décide de sortir du bar. Elle fait quelques achats dans un magasin à proximité. Elle est amenée à monter dans le véhicule d’un individu qu’elle décrit de la même manière que la première victime. Là encore, l'homme emmène sa victime dans un appartement où elle est violée par plusieurs personnes avant d’être relâchée. Le procureur du Roi de division de Charleroi parle d'au moins "4 personnes", en se basant sur les déclarations de la victime. 


Placé sous mandat d'arrêt en août 2018

Ces faits sont très éloignés en date, ce qui explique que leur lien n’a pas été établi immédiatement. Des tests ADN ont été faits. Ils sont similaires pour les deux dossiers. "On a pu comparer les prélèvements ADN avec un suspect qui a été placé sous mandat d’arrêt le 27 août 2018", explique Vincent Fiasse. 

Le suspect est né en 1969, il est chauve et parle la langue turque.

Les services de police comparent désormais ce modus operandi avec d'autres faits afin de voir si le suspect a fait d'autres victimes. Il n’est pas en aveux. Selon les premiers éléments de l'enquête, il donne des explications peu crédibles. Pour sa première victime, il affirme qu'il ignorait son âge et affirme qu'elle était consentante. 

Une enquête est en cours. Les autres suspects sont recherchés par la police.  

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