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Le froid polaire: un coup dur pour les maraichers (vidéo)

Avec les températures négatives, on est moins tenté de sortir de chez soi. Une attitude qui a des répercussions sur les marchés qui sont, de ce fait, bien moins fréquentés.

Ce matin, au marché de Chatelet, seuls quelques courageux sont venus braver le froid pour faire leurs courses. « On ne sent pas trop le froid. Je préfère ça à la pluie et l’humidité » raconte une cliente.

Le froid ne dissuade pas seulement les clients de venir mais s’occupe aussi de frigorifier les maraichers, qui trouvent des petites astuces pour se réchauffer. Aux fruits et légumes, le gérant se tient au chaud grâce à son canon à chaleur tandis qu’à l’étal des poulets rôtis, ce sont les grills qui servent à se réchauffer.

Selon la Fédération des marchés Wallon, la DNCA, des périodes de froid intenses comme celles-ci peuvent entrainer des pertes de -75% avec des dépenses qui sont toujours là. Une perte très importante qui pose la question de la rentabilité d’ouvrir un jour comme celui-ci.

La réponse à cette question est claire comme de l’eau de roche : « Pas du tout. Non pas du tout. Non, non, non. »

Contrairement à d’autres secteurs, les employeurs maraichers ne disposent pas de possibilité de recours au chômage pour intempérie. La revendication est là. La DNCA lance une bouteille à la mer « Nous demandons que cette réalité soit prise en compte comme pour les métiers de la construction par exemple ».

Malgré le froid et le manque de rentabilité, les maraichers seront toujours bien là demain, fidèle à leur clientèle.

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