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Le futur tronçon du Ravel à Bassily au cœur d'un désaccord : "On ne voit pas l'intérêt"

Des riverains se sont émus, via le bouton "Alertez-Nous", de voir sombrer sous les coups de pelleteuse le chemin piéton qui mène à Hellebecq. Il s'agit en fait d'une transformation des lieux en Ravel, qui divise la population.

Le 12 août dernier, la commune a annoncé sur son site le début des travaux de ce chemin, long d'environ 4km. Une réhabilitation imaginée il y a 3 ans et à l'époque, la population avait été consultée.

Les autorités communales mettent en avant le home tout proche dont les résidents vont pouvoir se balader plus aisément. La salle de sports "Sillysports" pourra être reliée à Hellebecq, et les habitués d'équitation pourront encore emprunter une partie laissée en terre juste à côté de la partie bétonnée.

Mais depuis le début des travaux, le 24 août, plusieurs riverains s'indignent : le chemin est massacré par le passage des grues, et tout se ferait sans permis. Les avis sont apparemment très partagés : certains se réjouissent de la construction de se Ravel alors que d'autres s'y opposent: "On ne voit pas l'intérêt", explique une riveraine opposée aux travaux. Pour Cynthia, qui l'emprunte régulièrement, le chemin est praticable en tant que tel et ne nécessite pas que l'on "rase la végétation". D'autant plus qu'il existe "en parallèle à ce chemin, un chemin bétonné qui fait le même tracé". 

Aujourd'hui, les travaux sont suspendus. Suite à l'interpellation de plusieurs citoyens en colère, la Région Wallonne a sommé la commune de faire une demande de permis d'urbanisme. La commune s'y plie, même si elle a eu une autre interprétation du CODT (code du développement territorial) qui, selon analyse de l'Union des Villes et Communes, ne nécessitait pas de permis.

La commune, sure d'être dans son bon droit, va faire reprendre les travaux. Selon elle, l'obtention du permis ne fait aucun doute. Elle regrette que ce retard prive les gens du chemin pour l'automne. Sans compter le surcoût que cela implique puisque l'entrepreneur ne peut plus travailler.

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